Page 61 - N46 Novembre-Décembre 2017
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ARTEAU PARIS ARTEAU PARIS
mêmes. « Quand je suis en Comme ses maîtres modèles,
Asie ou en Afrique, je peux avoir Stéphane Marteau aime
un coup de cœur sur un brut, tester de nouveaux métaux
je l’imagine taillé et je dessine comme l’argent noirci, l’alu-
dans ma tête le bijou qui va minium, le cuivre, le bronze
avec », dit l’amoureux des et bien entendu le titane,
gemmes. Ses yeux pétillent de plus en plus répandu
quand il évoque sa pierre pré- en haute joaillerie et qui
férée, le spinelle aux nuances permet des effets de cou-
tendres et douces, gris, leur qui se fondent avec les
roses, roses-orangés, bleus teintes des pierres. Sur des
et verts… Les diamants ? Il y boucles d’oreilles en acier
en a trop tout simplement, il noirci et or, deux cabochons
faut revenir à plus de simpli- de saphir gris sont entourés
cité. Stéphane Marteau utilise de spinelles gris de Birma-
la taille 8x8 ou bien le rose nie et de pierres de lune.
cut pour les plus gros. « Cela 263 diamants 8x8 illuminent
donne un éclat particulier, plus discrètement l’ensemble.
discret, plus élégant » dit-il. Et L’effet est sobre et très élé-
quand il utilise des brillants, il gant. Dômes d’opale, de
les sertit culasse en haut pour corail, de calcédoine, grenats
en atténuer l’éclat et laisser la ARTEAU PARIS bruts polis aux contours irré-
vedette aux couleurs. guliers et pierres taillées se posent comme de gros
Ses références ? JAR et Hemmerlé… en toute simplicité. bonbons au milieu d’un semis de pierres éclatantes et
Ses bijoux ont un côté à la fois sculptural et léger, ondoyant de diamants discrets. L’invention d’un nouveau chic,
et vivant, dont le travail des formes s’exprime à merveille assurément ! n I.H.
dans les sertis.
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