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présent, entre le masculin et le féminin, entre l’ordinaire et à la fois, dans une vision hyperréaliste et authentique d’un
l’exceptionnel. design engagé.
Portés par un pragmatisme conscient et militant, un bon
Les Ego-maniaques glorifient une élégance flamboyante sens doublé d’une capacité d’action, les nouveaux réalistes
et extravagante, véritable mise en scène de soi affichée et veulent réinventer le monde. Prêts à bâtir le futur de leurs
assumée à l’extrême, dans une atmosphère de clubs privés mains, ce ne sont cependant pas des idéalistes, ils obser-
sensuelle et clinquante. vent pour mieux transformer.
Ils aiment ce qui brille, et opposent un esprit de frivolité à la
frilosité du monde pour lutter contre l’isolement individuel. Les Galeristes sont adeptes d’une austérité luxueuse, nour-
Leur quête de plaisir puise ses références dans l’essence
disco des années 70, du Studio 54 et dans le clubbing du rie de références historiques et enrichie d’apports culturels
début des eighties : des décennies qui n’étaient pas encore
touchées par les crises et les tragédies. et patrimoniaux.
Les Pragmatiques, en quête de spontanéité et de naturel, Ils sont sensibles à l’influence du zen à la japonaise, du
privilégient les créations simples, intelligentes et ludiques
minimalisme avec une variante : « moins, mais mieux ».
Ils ne rejettent pas la consommation, mais ses dérives. Ils
cherchent à améliorer le produit autant que l’expérience.
Plus que le minimalisme, l’essentialisme.¦ N.K.
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