Page 58 - N43_Mars_Avril_2017
P. 58

CONSAUsLsTuArNaTnce  Verspieren

                     consultant de l’officiel H&B

                     L’équipe au service des bijoutiers chez Verspieren

                     Un partenariat apprécié

                     Dans les métiers à risques, le rôle attendu de l’assurance dépasse large-
                     ment la couverture des risques matériels. C’est si vrai que lorsque ce « rôle
                     attendu » est rempli, les bénéficiaires ne considèrent plus leur assureur
                     de la même façon. Témoignage d’Albert Benhamon, directeur de Thile.

Albert Benhamon est depuis            pourtant, il l’a fait. Certes avec du    Vous n’êtes pas un dossier qui un
        1994, fabricant en bijoute-   mal, avouera-t-il, « parce qu’on         jour lui posera un problème. Il
        rie-joaillerie rue du Temple  n’aime pas changer », mais il a          défend nos intérêts, et nous fait vrai-
à Paris. Son atelier est en étage et  franchi le pas.                          ment bénéficier du meilleur de sa
ses besoins en matière d’assu-                                                 compétence. On a vraiment le sen-
rance diffèrent peu de ceux d’un      L’Officiel Horlogerie &                  timent qu’il est de notre côté, et ça,
détaillant. Il devra disposer de      Bijouterie : Quel (s) facteur (s)        c’est rare ; il est plus un partenaire.
chambres fortes, de coffres, d’un     a déterminé votre changement ?
sas d’entrée, d’un système de télé-   Albert Benhamon : Gilles                 L’OHB : Rassurer le client est-il
surveillance,… Les principales        Caudrelier (Responsable du               aussi important qu’assurer cor-
différences avec une boutique de      Département HBJO de Verspieren)          rectement les valeurs ?
vente sont qu’il n’a pas de grande    est très professionnel et connaît        A. B. : Même si les biens assu-
vitrine d’exposition sur rue à pro-   très bien notre secteur, il fait         rés sont matériels, le rôle essen-
téger contre le vol et qu’il dispose  bien son travail de courtier et à        tiel du courtier est de convaincre
dans son contrat d’une « clause de    notre profit. Quand j’ai eu un           son client qu’il travaille pour
casse » spécifique. Le travail des    petit sinistre, il a été très réactif,   lui. L’assuré aura ainsi un sujet
pierres précieuses entrant pour une   humain dans ce moment difficile,         de préoccupation en moins. Si
grande part dans ses tâches quo-      et les règlements financiers très        le sinistre intervient, il sait qu’il
tidiennes, il était logique d’ad-     rapides. C’est dans ces moments-         pourra compter sur son courtier et
joindre une telle clause dans son     là que l’on voit la qualité d’une        s’en remettre à lui pour protéger
contrat.                              assurance.                               ses intérêts sans devoir surveiller
Albert Benhamon est resté vingt-                                               qu’il obtienne bien l’application
cinq ans chez le même assureur,       L’OHB : Ce que vous décrivez             des garanties pour lesquelles il
durant lesquels il n’a eu que des     paraît être le rôle normal d’une         a cotisé.
petits sinistres. Il n’a jamais eu à  assurance, rien de plus.                 En conclusion, il semble que le rap-
se plaindre de lui et donc pas de     A. B. : Oui mais le plus de Gilles,      port de confiance est aussi impor-
raison de changer d’assurance. Et     est dans ses rapports avec les clients.  tant que le prix de l’assurance.n	

56 - mars / avril 2017
   53   54   55   56   57   58   59   60   61   62   63