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« Previous Page Table of Contents Next Page »44 - mars / avril 2014
Verspieren
consultant de l’offciel H & B
Rosa Léonard les Caudrelier
L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Existe-t-il, encore aujourd’hui, des bijoutiers qui ne sont pas équipés en matière de sécurité face aux risques actuels ? V
erspieren : Oui, on en trouve encore. Des éléments tels que coffre-fort, système d’alarme et devanture en produit verriers renforcés ou bien grille ou rideau à enroulement sont utilisés depuis longtemps et généralement présents. Par contre certains bijou-tiers sont encore peu équipés pour faire face aux menaces actuelles, particulièrement dans le domaine de la dissuasion.
L’OHB : C’est tout de même surpre-nant, car les médias ne manquent pas de relayer les braquages. Verspieren : Les bijoutiers sont effec-tivement bien informés des vols et agressions, non seulement par les différents médias, mais aussi par leurs instances professionnelles HBJO.
Cependant, certains, surtout s’ils n’ont jamais connu le moindre inci-dent en 30 ans de métier, pensent être moins vulnérables, de par la situation particulière de leur bijoute-rie ; alors ils finissent par croire « je suis moins concerné que mes confrères ».
L’OHB : Au fond, c’est dans la nature humaine de se penser à l’abri. Verspieren : Exact, la majorité d’entre nous réagissons ainsi, nous oublions que le danger provient souvent de l’extérieur de manière imprévisible. Prenons l’image d’un conducteur automobile prudent et sûr de ses réflexes. Certes aucun accident ne sera dû à son inatten-tion. Mais il ne sera jamais totale-ment à l’abri d’un incident plus ou moins grave causé par un autre chauffeur moins attentif ou par une circonstance exceptionnelle. Pour un bijoutier c’est la même chose. Il peut toujours raisonner dans ce sens : « je suis attentif à ceux qui entrent dans ma boutique, etc., donc je risque moins… ». L’emplacement de la boutique peut également procurer ce senti-ment d’être moins en danger : « Ma boutique est dans une petite ville tranquille » ou « proche d’un com-missariat », « dans une zone pié-tonne »…
L’OHB : Quand on évoque la sécu-rité d’une bijouterie, il s’agit aussi de la sécurité des personnes qui tra-vaillent dans la boutique.
Verspieren : L’analyse des vols sur-venus ces dernières années montre en effet qu’un bijoutier « non pré-paré » aura plus de difficultés à faire
face à une situation de crise, comme un braquage, souvent très brutal. Or nous vivons dans une société et un monde du travail qui ont une exigence plus forte en matière de sécurité des personnes et imposent des moyens minimum basés sur le concept d’éviter la mise en danger de la vie d’autrui. Je pense bien entendu surtout aux employés. De nombreuses profes-sions, dont font partie les bijoutiers, doivent donc mener une réflexion sur l’évolution et l’adaptation de « normes » de prévention minimum.
L’OHB : Les « assureurs » spécialisés sont aussi présents auprès de leurs clients pour les conseiller.
Verspieren : Absolument, c’est le cœur de notre métier. Nous infor-mons régulièrement nos clients des évolutions des techniques, et les aidons au quotidien à bien évaluer leur besoin en matière de sécurité et d’assurance.
L’OHB : Quels sont les éléments de sécurité « minimum » et indispen-sables pour une bijouterie ? Verspieren : Les éléments minimum consistent généralement en : coffre-fort de classe IV ou équiva-lent, installation de détection anti-intrusion reliée à une société de télésurveillance certifiée P3, devan-
Le « minimum » de sécurité indispensable
Autant, il était possible pour un bijoutier de prendre le temps de réfléchir longue-ment à « quels choix en matière de sécurité ? », autant, aujourd’hui, il existe un minimum obligé.
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