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BoJ (Bank of Japan) de faciliter particuliers et aux entrepreneurs nomie du pays, et non de manip un avantage compétitif. Mais au des Américains et même des Sud yen n’est rien d’autre qu’une dé qui avantage de manière déloya nais. Cette politique va permet la masse monétaire en circulatio arguments à ceux qui rêvent de la même voie.

D’après le cabinet Ernst & Young, l’économie mondiale va croître de 3 à 3,5 % cette année, essentiellement grâce au dynamisme des pays émergents. L’augmentation du PIB sera de 6 % en 2014. Derrière la Chine (8 % de croissance en 2013), il y a l’Indonésie (6,1 %) - un marché de 240 mil-lions d’habitants, mais aussi la Malaisie (5 %), la Thaïlande (5,3 %) ou le Vietnam (5,5 %). Certains pays sont rentrés dans un « cercle vertueux » de leurs échanges. Ceux-ci augmentent de 20 % par an entre la Chine et l’Inde. La Chine, déjà très présente en Afrique pour exploiter les ressources minières et pétrolières du continent, diversifie ses investissements au secteur manufacturier. En Asie, elle a créé en Indonésie, au Vietnam ou en Birmanie tout un écosystème d’interdépendance des marchés. Fin mars, le Brésil et la Chine ont signé un accord, et les BRICS ont créé une banque de développement commune destinée à financer les projets d’infrastructure. Le deuxième élément déterminant, c’est l’émergence des classes moyennes qui crée un véritable marché dans le secteur des services, banques et assurances. La devise de la banque HSBC n’est-elle pas : « Dans le futur, le commerce Sud-Sud sera la norme, pas l’exception » ? ■ I.H.