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La remise du 11ème prix Jacques Lenfant a eu lieu cette année dans un lieu prestigieux et inhabituel, la Garde Républicaine de Paris. L’OHB s’est demandé ce que devenaient les talentueux primés.

Ouvert à tous les élèves joailliers et orfèvres en formation dans une école française, le prix récompense le plus haut niveau de savoir-faire dans la réalisation d’une pièce complète de joaillerie ou d’orfèvrerie. Pour la joaillerie, il a été décerné cette année à Caroline Prud’Homme, élève au CFA BJOP de la rue du Louvre. Il s’agit d’une ravissante pièce représentant une bague double de style Art déco, comme le prévoyait le cahier des charges pour les candidats joailliers.Loïc Cariou Cummins de l’École Tané, a obtenu le 1er accessit en orfèvrerie pour sa réalisation d’un vase Marguerite.

Comme chaque année, la cérémonie a été conduite par Monsieur Philippe Scordia, Président du Jury du Prix National Jacques Lenfant et Directeur Haute Joaillerie de la Maison Christian Dior. L’OFFICIEL a voulu savoir ce que devenaient les anciens premiers Prix Jacques Lenfant. Pour cela il s’est rapproché de Caroline Prud’Homme, Carole Meredieu et Blanche Diaconale, respectivement lauréates des années 2017, 2015 et 2014.

Que sont-ils devenus ?

Avoir obtenu le Prix leur a immédiatement amené des propositions de poste place Vendôme ou dans de prestigieux ateliers sous-traitants. Si Carole Meredieu travaillait déjà chez un grand joaillier, cela a conforté sa place. « J’ai eu tout à coup de nombreuses propositions et l’embarras du choix mais j’ai décidé de rester à mon poste », dit-elle, attachée au grand joaillier qui l’emploie. « Je travaille sur des pièces magnifiques » dit-elle. « Cette Maison m’a vue grandir, elle m’a tout appris, j’y suis bien et c’est important ».

On ressent la même émotion, le même attachement chez Blanche Diaconale qui travaille chez Abysse. « On me laisse beaucoup de responsabilités, on me fait confiance et il y a une vraie volonté de me faire évoluer ». Elle aussi réalise des pièces de Haute Joaillerie exceptionnelles. Concernant le prix Jacques Lenfant, elle incite les jeunes à tenter leur chance. « C’est très difficile, il faut vraiment s’accrocher car tout est fait à la main de A à Z.

On doit montrer qu’on sait tout faire. Mais on apprend énormément et c’est très motivant » affirme-t-elle. Sans compter la récompense… si gratifiante ! Enfin la lauréate de cette année Caroline Prud’Homme verra son contrat d’apprentissage dans l’atelier de joaillerie Saint-Honoré transformé en CDI dès septembre. À terme, elle s’investirait volontiers dans la relation client tout en gardant un pied dans l’atelier. La passion, l’enthousiasme, l’émotion et la reconnaissance sont les valeurs fortes qui guident ces jeunes talents. Elles étaient aussi celles de Jacques Lenfant, qui aimait transmettre et mettre en lumière le travail des artisans joailliers. Isabelle Hossenlopp

prix-jacques-lenfant.fr