Dans les points de vente l’espace dédié aux services est souvent réduit au profit de la surface commerciale. Dès lors la miniaturisation des machines devient un enjeu. Les appareils se font plus petits mais leurs capacités plus grandes. Une nouvelle histoire est en train de s’écrire autour de la réparation et TBRP GROUP a son rôle à jouer. Explications avec Philippe Benoit, son directeur division retail.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Les réseaux de distribution physique semblent tirer leur épingle du jeu dans un contexte où la consommation est mise au défi. Comment expliquer cela ?

PHILIPPE BENOIT : Le consommateur porte depuis le début des années 2020 un regard particulier sur les valeurs attachées à son acte d’achat. Les réseaux de vente l’ont bien compris et formalisent ces nouvelles tendances par une offre proposant, au-delà du produit, des notions d’expérience client dans les domaines des savoirs faire et de l’économie circulaire.

Il existe actuellement une demande d’actes de personnalisation et de réparation en constante augmentation pour les bijoux et les montres. Pour beaucoup, réparer une pièce c’est mieux que la jeter, c’est lui offrir une deuxième vie.

 

Pour le détaillant, une réparation est une occasion unique de développer un lien de confiance avec son client et une belle histoire autour de services minutes qui transforment un lieu de vente en un point de référence.

L’OHB : Nombreux sont les bijoutiers qui aimeraient développer des services de réparation mais leur local est trop petit. Comment TBRP peut-il les aider ?

P. BENOIT : Au cœur de la raison d’être de TBRP GROUP, il y a la volonté assumée d’accompagner les artisans pour qu’ils puissent réaliser leur travaux et savoir-faire d’exception dans les meilleures conditions qui soient. Bien souvent l’espace disponible en arrière-boutique est insuffisant et l’investissement pour s’équiper en matériel pour de simples réparations de chaînes, maillons, bagues ou alliances semble inaccessible.

Aussi, en partenariat avec le fabricant de lasers allemand SIROLASERTEC, nous déployons sur le marché français une nouvelle offre de machines, pas plus grosse qu’une machine à café, permettant de réaliser dans un espace restreint des soudures de réparation bijoutière et des gravures de personnalisation en boutique.

L’OHB : La dimension des machines est-elle à ce point importante ?

P. BENOIT : Bien sûr car le montant élevé des loyers locatifs et la recherche légitime du meilleur ratio « chiffre d’affaires au m2 » poussent nos clients à maximiser l’espace de vente et à condenser au maximum l’espace technique.

Les deux nouvelles machines, que nous proposons avec les accompagnements de formation, d’installation et de service aprèsvente propres à notre société, apportent un vrai facteur de rupture avec tout ce qui a pu être proposé jusqu’alors.

 

Par exemple, le nouveau modèle de gravure laser est plus compact que les machines de gravure à pointe diamant vendues actuellement à nos clients d’ateliers. Et cela sans nécessité d’avoir un ordinateur car la tablette de design et de gravure est intégrée au corps même de l’appareil.

L’OHB : La réparation fait-elle recette de nos jours ?

P. BENOIT : Oui et c’est un autre axe de satisfaction pour nos clients. Les machines proposées, à l’image du nouvel appareil de soudure laser SL5, apportent une qualité et une puissance de soudure inégalée jusqu’alors sur ce créneau.

La réparation d’une chaîne, d’un fermoir ou d’un chaton devient une simple formalité avec une vraie dimension de services minutes pour le client. Et les solutions de financements permettent désormais d’assurer un retour sur investissement sans sortie de cash. Il fait compter un budget de 150 à 200 € par mois pour une machine.
M.T.
site internet www.schwartzmann.com
Contact : Philippe Benoit
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