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Le groupe de grande distribution supprime des postes entre autres dans les services administratifs et les secteurs non-alimentaires de ses hypermarchés. La fermeture des bijouteries entraînera la suppression de 289 postes. C’est la fin des rayons bijouterie Carrefour.

Le groupe français de grande distribution l’avait exposé en début d’année aux partenaires sociaux. En effet, fin mars, son plan de transformation de ses hypermarchés, qui prévoie la suppression du secteur non alimentaire déficitaire, a pris un coup d’accélérateur ; fin des rayons bijouterie Carrefour. D’après les syndicats, ce sont plus de 1 220 postes qui seront supprimés dans la bijouterie. Mais aussi dans le multimédia, l’encadrement, les services de paye et les stations-service. Pour l’heure la direction n’a pas confirmé ces chiffres.

Il y a un an, le plan de relance décidé par le PDG Alexandre Bompard prévoyait la suppression des secteurs non alimentaires dont la bijouterie ; c’est la fin des rayons bijouterie Carrefour. Ces derniers souffrent de la concurrence et de la vente en ligne. D’après les syndicats, en 2019 ce ne sont pas moins de 289 postes qui disparaîtront par la seule fermeture des bijouteries.

Le groupe souhaite négocier d’ici l’été un accord de rupture conventionnelle collective (RCC). Il ne pourra être valable que si l’accord est signé par des syndicats qui représentent au moins 50 % du personnel. La CGT dénonce « une boucherie sociale ». Quant à FO et la CFDT, ils comptent participer à la suite des négociations.

Ces suppressions de postes concerneraient 2 % de la masse salariale d’un groupe d’environ 60 000 salariés en France et d’environ 370 000 dans le monde. En 2018, le résultat net du groupe s’élève à 802 M€, contre 773 M€ en 2017. F.F.

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