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Progression des ventes sur le net, polarisation de la consommation et contraste entre les marchés européens. L’union de la bijouterie horlogerie partage son analyse.

Comme le souligne Sandrine Charcot, présidente déléguée de l’UBH, ce Zoom Enseignes s’inscrit dans une période mouvementée, perturbée par les mouvements sociaux et une transformation de fond de la consommation. Faut-il s’en alarmer ? Plusieurs indicateurs permettent de rester confiants.
En France tout d’abord, où le marché des bijoux est stable depuis 2015, représentant 3,5 milliards d’euros. Un marché « Porté par le diamant qui reste prépondérant pour les bijoux or tous titres », analyse la présidente de l’UBH. Depuis ces trois dernières années, ce sont les montres de luxe qui donnent sa couleur au marché hexagonal : « cette catégorie a subi une baisse de 10 % entraînant des résultats négatifs (-2 %) pour l’ensemble de la chaîne de détail.

À l’inverse, 2017 a été un bon cru pour les plus belles pièces ( +8 %) avec également de très bons résultats pour la catégorie entre 300 et 1 000 euros (+16 %). » Et 2018 semble avoir confirmé cet impact dû principalement pour des montres dont le prix moyen « a augmenté d’environ quatre fois plus que celui des bijoux. »

Une bonne santé des ventes du luxe et une croissance de la fantaisie

Sur le marché des bijoux justement, en 2018 les ventes ont augmenté. On assiste dans ce marché à une polarisation de la consommation, soit une bonne santé des ventes du luxe et une croissance de la fantaisie. « Ce sont les bijoux à plus de 1 000 euros, essentiellement vendus par les joailleries de centre-ville qui ont profité de la hausse avec des prix moyens à plus de 2700 euros ».

Quant à la fantaisie, elle « ne pèse que 500 millions d’euros mais sa part de marché est en augmentation avec des ventes en volume qui dépassent les 50 % du total : plus de boutiques, plus de marques, plus de produits et un bon relais des réseaux sociaux chez les jeunes. »
Dans la fantaisie, le prix moyen s’élève à 17 euros.

Le diamant continue à plaire : en 2011, il détient 38 % de parts de marché contre 43 % en 2018. J.F.

Pour en savoir plus, et en particulier sur les marchés des cinq autres pays européens analysés (Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Royaume Uni), voir la publication, à commander en ligne sur le site de l’UBH. Prix : 59 €

www.u-b-h.com