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Basée en Rhône-Alpes, l’organisme de formation professionnelle SEPR accueille actuellement 230 élèves dans sa section bijouterie avec des formations allant du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au Diplôme national des métiers d’art et du design (DNMADE). Le point sur ces enseignements.

Acteur majeur de la formation professionnelle en région Rhône-Alpes, la SEPR organise les 29 janvier, 16 mars et 4 mai prochains des journées portes ouvertes dans ses établissements de Lyon et Annonay. L’occasion de faire découvrir ses infrastructures qui accueillent deux centres de formation en apprentissage, un lycée des métiers d’art et de l’image, un institut privé des métiers et une structure de formation continue. Mais surtout de promouvoir ses parcours de formation au nombre de 110 dont 5 spécialisés en bijouterie- joaillerie et 1 en horlogerie.

Du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au Diplôme national des métiers d’art et de design (DNMADE) en passant par le brevet des métiers d’art (BMA) et par la maîtrise complémentaire, les parcours mêlent formations initiales et continues, en alternance et en temps plein, sur des durées comprises entre un et trois ans.

Des liens forts avec les professionnels

Annonçant un effectif de 230 apprenants en bijouterie cette année, Laure Delattre, responsable marketing, promotion et communication de l’école, explique que « la force des formations de la SEPR réside dans l’apprentissage des gestes professionnels ». Outre l’enseignement pratique dans ses ateliers, l’organisme favorise les transmissions de compétences de professionnels à apprenants via les alternances et les stages.

Cette mise en contact entre générations est facilitée par le solide réseau de partenariats que la SEPR a développé avec les entreprises au cours de ses 157 ans d’existence. En outre, depuis 2014, une association, La Toile, a vu le jour afin d’animer le riche réseau des alumni de l’école. Fort de ces liens avec le terrain, l’établissement évoque, pour les diplômés en bijouterie, des taux d’intégration professionnelle en emploi salarié de 70 % six mois après les sorties de formation.

Un incubateur pour les projets d’entreprises

Mais pour mettre le pied à l’étrier de ses élèves, l’école a aussi lancé en 2020 un parcours de formation autour de la création d’entreprise, allant du montage à la sécurisation des projets. D’une durée de quatre mois, ce dispositif ICEO (pour Incubateur de créateurs extraordinaires) vise à aider les porteurs de projets en leur donnant accès à des modules d’initiation à l’entreprenariat, à des consultations individuelles avec des experts de leur métier, ou encore aux ateliers techniques de l’école pour prototyper ou tester leurs créations…

Autant d’accompagnements que l’école s’efforce de valoriser pour se démarquer de ses concurrents. Même si, dans le secteur de la bijouterie-horlogerie, la concurrence est plus limitée que pour d’autres métiers, elle n’en compte pas moins quelques grands noms basés à Paris dont l’école Boulle et la Haute École de joaillerie, qui possède aussi des antennes à Aixen- Provence et à Reims, ainsi que de toutes jeunes structures de formation comme l’Académie de bijouterie-joaillerie de Montreuil et l’Académie des métiers d’art de Pantin. C.N.

www.sepr.edu/cap-art-et-technique-de-la-bijouterie-joaillerie