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Véritable institution pour transmettre le savoir-faire de la profession, la Haute École de Joaillerie ne cesse d’étoffer son offre de formation et d’attirer un nombre croissant d’élèves. MBA, Bachelor numérique, cycle sur la durabilité : le point sur les principales nouveautés.

Du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au Master business administration (MBA) en passant par le Brevet des métiers d’art (BMA) et le Bachelor. En proposant depuis deux ans un troisième cycle qui complète sa chaîne de formation, la Haute École de Joaillerie se démarque. « Notre MBA est le seul au monde à être entièrement consacré au secteur de la bijouterie-joaillerie, observe Michel Baldocchi, directeur de la prestigieuse école parisienne. Les autres masters étant dédiés à l’univers du luxe en général, la bijouterie- joaillerie n’y occupe qu’une petite place par rapport à la mode, aux spiritueux, à la cosmétique… »

Créé en 2020, le MBA de la Haute École de Joaillerie se déroule sur deux ans

Il est articulé autour d’un triptyque Histoire-Marché-Métier. Formant à des postes d’encadrement et de pilotage, il propose deux grandes orientations : la fabrication-production pour devenir directeur de production ou bien la création-design pour devenir directeur artistique, responsable de création ou directeur du bureau d’études. Avec une vingtaine d’élèves pour ses deux premières promotions, ce nouveau cursus s’inscrit à côté des trois grands départements que propose l’École, à savoir formation initiale, en alternance et continue.

De nouveaux enseignements apparaissent

Face aux évolutions technologiques, la Haute École proposera en septembre prochain un tout nouveau Bachelor numérique. Conçu en partenariat avec Cartier, ce dernier se déroule sur un an et vise à former des infographistes et des prototypistes. Il viendra étoffer l’offre des formations initiales qui s’organisent autour de deux filières : la fabrication, avec le Certificat supérieur joaillier (trois ans), et la création, avec le Bachelor design bijoux (trois ans également).

Lancement d’un cycle dédié aux questions relatives à la durabilité

Dans le département de la formation continue, une nouveauté apparaît aussi avec le lancement d’un cycle dédié aux questions relatives à la durabilité. Consciente de la montée en puissance des préoccupations environnementales et sociétales, l’École a créé en ce début d’année 2022 une série de six modules d’une journée chacun. Proposant un contenu très concret spécifique à la bijouterie-joaillerie, cet enseignement vise à accompagner les professionnels dans la compréhension des enjeux liés à la durabilité et dans la définition de pistes d’amélioration.

L’école propose aussi des formats plus courts

S’efforçant en permanence de s’adapter aux besoins du métier, la Haute École de Joaillerie n’a cessé, depuis sa création il y a 157 ans, d’enrichir son catalogue de formations. À côté des cursus longs, elle propose aussi des formats plus courts (intensifs, sur mesure, en entreprise…) avec des thématiques élargies autour de la bijouterie (gemmologie, émaillage…). Ainsi, tout en restant centrée sur son univers, elle dispense chaque année plus de 270 000 heures d’enseignement et accueille plus de 650 élèves. « Des jeunes bacheliers aux professionnels en passant par les personnes en reconversion, les effectifs ont explosé ces dernières années », observe Michel Baldocchi. Un mouvement qui n’est pas étranger au regain d’intérêt pour les métiers concrets et manuels ainsi qu’à la bonne santé économique de la joaillerie.

De forts liens de proximité avec les professionnels

Sur un secteur qui se porte bien et qui embauche, la Haute École de Joaillerie ne manque pas d’atouts, à commencer par le taux d’employabilité de ses élèves : 100 % en formation initiale, 80 % en alternance. Au-delà de la qualité de ses formations et des dispositifs d’accompagnement de ses apprentis, l’établissement a l’avantage d’avoir de forts liens de proximité avec le secteur professionnel. Créé en 1864 par la chambre syndicale du métier, il est aujourd’hui sous la gouvernance de l’Union Française de la Bijouterie-Joaillerie-Orfévrerie- Pierres et Perles (BJOP). Et, depuis plus d’un siècle, il est installé dans le même immeuble que cette dernière, occupant près de 1800 m2 au cœur du triangle d’or de la profession, rue du Louvre (Paris 2e). Reste qu’aujourd’hui, « l’École est à l’étroit dans ses locaux » observe Michel Baldocchi. Un constat qui vaut malgré l’ouverture, ces dernières années, de deux antennes en province : à Aix-en-Provence et Reims, où sont proposées des formations en alternance. Une réflexion a donc été engagée pour mener à bien un déménagement de l’établissement dans des locaux au moins deux plus grands. C.N.

hauteecoledejoaillerie.com