• IAGONA, le pack rentrée
  • Nouveau laser de soudure MS-3.5
  • Badeco, nouveau poste de polissage tout en un
  • MAGIC 5S
L’Aquaprase est née « out of serendipity » comme disent les Américains. C’est en recherchant des opales que le gemmologue Grec Yanni Melas a fait l’heureuse découverte de cette nouvelle pierre.

En 2015, Yianni Melas est déjà suivi par plus de 25 000 personnes sur Instagram connu sous le nom de GemExplorer. Géologue confirmé, c’est dans une contrée d’Afrique du Sud, qu’il est en pleine recherche d’opales jusqu’au moment où ses yeux se posèrent sur un spécimen qu’il n’avait jamais vu auparavant. « Je savais que je venais de tomber sur quelque chose de différent à la seconde où j’ai vu la couleur du vert et du bleu interne à la pierre qui étaient à peine visibles, » explique-t-il. « Quand j’ai allumé ma petite lampe, la pierre a changé de couleur, faisant apparaître des tonalités de jaune. Des frissons m’ont parcouru le corps, m’ont attrapé par les tripes et à ce moment-là j’ai su qu’il fallait que je suive mon instinct ».

Le verdict des analyses

Dans les semaines qui ont suivi, Melas a déposé ses fragments de pierre dans différents laboratoires de gemmologie afin d’authentifier la composition de son caillou. Après plusieurs mois, un premier verdict est tombé : chrysoprase. Puis un second : chrysocolla et enfin un troisième, celui du GIA qui a finalement certifié que cette « nouvelle » pierre était une forme de calcédoine encore jamais découverte.

Une véritable découverte joaillière

Il s’avère que deux types de gemmes existent : une version bleue-verte crystalline et une autre version plus laiteuse avec des inclusions organiques aux allures de nuages ou petits îlots aux tonalités aqueuses. Il décide de nommer cette pierre Aquaprase : aqua en référence au bleu de l’eau de mer et prase pour la traduction étymologique de vert en Grec Ancien.

Non chauffée, non traitée et n’ayant subi aucun traitement pour remplir les inclusions, les réduire ou les faire disparaître, l’Aquaprase pierre fine est 100 % naturelle. Visuellement, on pourrait imaginer une rencontre entre une calcédoine, une aigue-marine dans un shaker d’émeraudes brésiliennes.

L’Aquaprase pierre fine devient une véritable découverte joaillière qui se veut intéressante dans sa diversité de formes, unique par ses tonalités de couleurs, et encore accessible d’un point de vue purement monétaire. E.P.

http://legemmologue.com