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le platine, 30 grammes pour l’argent, mais le professionnel peut néanmoins marquer des pièces plus petites dans une démarche volontaire.

En cas d’importation, les services douaniers reconnaissent le mar-quage de certains pays ayant signé des accords de réciprocité comme l’Espagne et la Suisse, mais exigent pour d’autres, comme l’Allemagne, un contre marquage français.

L’OHB : Comment se met en place la démarche avec un OCA ? Pourquery DMP : Tout d’abord une convention est signée entre l’OCA et le délégataire. Les services douaniers en sont avisés.

C’est au délégataire lui-même qu’incombe la responsabilité de la prise d’échantillon selon le plan d’échantillonnage auquel il est soumis. Il doit aussi en conserver une partie équivalente (ou une pièce du même lot) à disposition de l’ad-ministration pendant un mois. La partie envoyée à l’OCA est accompagnée d’un document déposé auprès du Comité Français d’Accréditation (COFRAC) sur lequel est précisé le titre escompté. Les lots en attente d’autorisation de marquage sont immobilisés. Il est primordial que l’OCA réalise l’analyse au plus tôt afin de minimi-ser ce délai de carence.

L’OCA doit conserver les échan-tillons pendant 3 mois. A l’issue de cette période, l’échantillon est res-tituable au délégataire.

Pourquery DMP : La coupellation (voir encadré) est une méthode ancestrale simple mais néanmoins strictement définie par la norme ISO 11426 dite « voie sèche ». Pour les ouvrages en argent, la méthode potentiométrique est appliquée dans la norme ISO 11427 dite « Voie humide ». Le titrage du platine, est plus tech-nique à mettre en œuvre, nous sommes agréés pour deux méthodes différentes :

- la méthode gravimétrique, plus ancienne, définie dans la norme ISO 11489

L’OHB : Le poinçonnage laser est-il reconnu ?

Pourquery DMP : Le poinçonnage « laser » des bijoux devrait être autorisé sous peu. Nous propose-rons cette nouvelle prestation en complément du marquage « mécanique ». Il est particulière-ment adapté aux pièces fragiles et délicates et permet un mar-quage plus discret sur des zones jusqu’ici inaccessibles. ■

d’être immergé à plusieurs reprises dans diffé-rentes solutions d’acide nitrique bouillant. Cette étape dite de « dissolution » permet l’élimination de tous les métaux précieux à l’exception de l’or fin qui est recueilli sous la forme d’une feuille très mince et très fragile appelée « cornet ».

Le cornet est enfin recuit pour lui redonner suffisamment de solidité pour permettre sa pesée. Le titre en or n’est autre que le ratio du poids du cornet d’or fin obtenu sur le poids d’alliage initialement soumis à l’analyse. De plus, des échantillons témoins de titre parfaite-ment connu sont analysés en parallèle de chaque échantillon et permettent de pondérer au plus juste les résultats obtenus.

La coupellation est une méthode d’analyse qu permet de doser précisément la teneur en or de tous les alliages de bijouterie, en alliant l’action du feu et de l’acide.

Pour cela, un petit morceau de bijou (ou jet de fonte, morceau d’apprêt, copeau de lingot....) est enveloppé avec un morceau d’argent fin dans une feuille de plomb ; puis l’ensemble est déposé dans une petite coupelle de céramique préalablement chauffée à environ 1100°C, jusqu’à obtention d’une petite bille de couleur argentée appelée « bouton ». Ce bouton contient l’ensemble des métaux précieux présents (prin-cipalement or et argent, éventuellement platine et palladium), le plomb ayant disparu par éva-poration dans le four et absorption par la cou-pelle, entraînant avec lui tous les métaux dits « communs » (cuivre, zinc, nickel...). Le bouton est alors laminé et recuit avant