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en a donné l’exemple avec ses ate-liers de SAV flambant neufs installés à Besançon, mais aussi en attirant les laboratoires de R&D dans les domaines pointus de la micro tech-nologie, de l’usinage et de la découpe. Enfin en approchant des marques de luxe hors horlogerie, attirées par une main d’œuvre minutieuse. L’implantation de Cartier pour la lunetterie et d’Her-mès pour la maroquinerie est une première victoire de taille. Hermès emploie 200 personnes, et compte ouvrir deux nouvelles unités.

Une place de choix est réservée à la formation dans les métiers de l’industrie de précision, et si le lycée de Morteau est la référence en hor-logerie depuis plus de 100 ans, il faut raisonner diversification - la

maroquinerie par exemp puiser dans ce savoir-fai assurer la relève. Au C Montbéliard, on avoue qu’ taux de chômage de plus localement, il vaut mieux des jeunes qui travaille

France et ne seront pas « aspirés » par l’horlogerie suisse où les salaires sont supérieurs. D’où la mise en place de nouvelles formations, comme au lycée des Huisselets et à l’école Boudard. Cette dernière a d’ailleurs toujours eu des liens privi-légiés avec la maison Hermès. Rappelons que les premières tanne-ries remontent ici au 15ème siècle, et la maroquinerie moderne s’est développée avec Peugeot pour l’équipement des modèles haut-de-gamme.

Cette diversification indispensable se retrouve chez tous les industriels horlogers de la région, comme la société Cheval Frères à Ecole-Valentin (groupe IMI) par exemple. Spécialisée en couronnes et pous-soirs - elle équipe 30 % des montres

suisses de plus de 1 500 € - et plus récemment en composants céra-miques pour l’horlogerie ou d’autres secteurs industriels ou du luxe. Isa France, spécialisée dans la micro-injection et le découpage de préci-sion, depuis l’outil jusqu’à la réalisa-tion finale, diversifie également ses clients - microchirurgie, aérospa-tiale - téléphonie, … - mais reste un fournisseur important de mouve-ments horlogers. Crise oblige, la société n’a pas toujours tourné à plein régime, mais a su utiliser les journées de chômage technique pour former ses équipes, dévelop-per les compétences et la polyva-lence des employés, les motiver, les fidéliser par des parcours personna-lisés d’évolution, offrir de bonnes conditions de travail et d’environ-nement. Un dispositif indispensable pour éviter que ses meilleurs élé-ments ne traversent la frontière. Même calcul chez Breitling à Besançon, où dans ce temple du SAV ultramoderne baigné de lumière, les conditions de travail et d’environnement - implantation,