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e président de l’association, Didier Giard, a invité de nom-breuses personnalités françaises et étrangères, venues expliquer leurs enjeux.

Les BRICS, dont la montée en puis-sance dans le commerce des gemmes et des bijoux est indiscu-table, étaient tous représentés. L’Afrique du Sud a exposé un pro-gramme attractif de développe-ment des investissements et des compétences dans le secteur minier. Le représentant du Shanghai Diamond Exchange a mis l’accent sur l’essor considérable du secteur en Chine (+ 40 % par an depuis sa création) qui compte 50 000 entre-prises et 3 millions de salariés. Avec 2 milliards de dollars d’importation de diamants au premier semestre 2013, la Chine se place juste derrière les Etats-Unis. La Russie et l’Inde (cette

dernière compte 1 million de tra-vailleurs dans le secteur) ont égale-ment pris la parole.

Parmi les très nombreux sujets abor-dés lors de ces journées, le résultat d’une étude réalisée pour la BJOP fait ressortir des relations entre don-neurs d’ordre et ateliers de plus en plus « à flux tendu ». Les ateliers pei-nent à répondre aux délais de plus

concurrence des ateliers italiens qui « chassent en meute » (mieux orga-nisés en filière, donc plus puissants) et bientôt des ateliers chinois, est préoccupante.

La première journée s’est achevée par la nomination des 50 personna-lités ou événements qui ont marqué l’histoire de la joaillerie depuis… l’Antiquité. Dans la liste récente : le joaillier JAR pour ses créations éton-nantes, Emmanuel Fritsch pour ses recherches sur l’origine de la couleur des gemmes, et le traitement HPHT des diamants incolores, révolution dans le monde des diamantaires. Les résultats détaillés figurent dans Gemmes, la revue de l’AFG (sep-tembre).

La seconde journée a été consa-crée à trois sessions, sur le diamant, les pierres de couleur, et les perles, menées par de grands spécialistes français ou étrangers. Le programme