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lets d’étranglement majeurs, notamment le délabrement des infrastructures qui freine les ardeurs des investisseurs. Le pays ne devrait pas dépasser 5 % de croissance en 2013. Une tendance de fond voit ces économies à croissance rapide s’affranchir progressivement des pays occidentaux en intensifiant leurs échanges commerciaux entre elles. La Chine et l’Inde devraient voir leurs flux progresser de 20 % par an jusqu’en 2020.

Le MEXIQUE connaît également une croissance favorable, avec l’appa-rition d’une réelle production manu-facturière. Une fragilité cependant : son commerce reste encore très dépendant des Etats-Unis (80 % de ses exportations). Le BRESIL , n’af-fiche qu’une expansion digne d’un pays d’Europe (+ 1,5 %).

La RUSSIE, quant à elle, a vu la pro-gression de son PIB repasser sous la barre des 4 %. ■ I.H.

Sources : INSEE, OFCE, le Figaro, les Echos, Ernst & Young

diale, le Yen fort et une facture gonflée par les importations d’éner-gie suite à l’arrêt quasi total des 50 réacteurs nucléaires n’ont fait qu’aggraver la situation. Cependant le taux de chômage reste modéré (4,2 %) et les Japonais attendent beaucoup des investisse-ments massifs promis par le gouver-nement et qui devraient créer 600 000 emplois.

PAYS ÉMERGENTS

La CHINE, qui prévoit une crois-sance supérieure à 8 % en 2013 est redevenue un moteur régional. Le pays représentant peu dans les exportations européennes, ce sont surtout les pays de la zone Asie qui en profiteront. En 2014, le PIB chinois sera 3,5 fois plus important qu’en 2000 et sa contribution à la crois-sance du monde sera quatre fois plus importante qu’il y a quinze ans.

Le bon taux de croissance de l’INDE en 2012 (+6,5 %) , après + 8,4 % en 2011, ne peut faire oublier les gou-

(-3 % en 2011, et même - 9,2 % si l’on compare à 2008). L’année 2013 ne s’annonce pas meilleure.

ETATS-UNIS

Le « séquestre » sur les dépenses publiques, entré en vigueur le 1er mars devrait avoir des répercussions lourdes sur l’emploi et la croissance.

Des coupes automatiques de 85,3 milliards de dollars, étalées sur l’an-née, vont entrer en application.

Résultat : une amputation attendue de 0,6 % de la croissance pour 2013, et plus de 750.000 emplois mena-cés, à un moment où le chômage stagne à 8 % de la population active.

JAPON

Le Japon a enregistré un déficit commercial record en 2012, qui a presque triplé à 58 milliards d’euros par rapport à celui, déjà exception-nel, de la catastrophique année 2011, ruinée par le tsunami et l’acci-dent de Fukushima. La crise mon-