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78 - mars / avril 2013

s’installer outre-Rhin, il faudrait se questionner sur les mesures d’austé-rité - encore prônées par l’Alle-magne - qui aggravent la situation en zone euro.

ROYAUME UNI

Après une embellie due aux Jeux Olympiques de Londres, le PIB anglais devait se contracter de nouveau au cours des trois premiers mois de cette année , et la Grande-Bretagne renouerait avec la réces-sion pour la troisième fois depuis le début de la crise financière de 2008/2009.

Le ministre des Finances, George Osborne, adepte de l’austérité, annonce que sa cure de rigueur pourrait durer jusqu’en 2018.

ITALIE

En 2012, le taux de chômage en Italie est resté stable à 11,1 % de la population active, chiffre le plus élevé depuis janvier 2004. Le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’est élevé à 2,87 millions, en hausse de 21,4 % sur un an (+507.000 personnes). Chez les jeunes de 15-24 ans, le taux de chômage s’établit à 37,1 %.

ESPAGNE

Le taux de chômage a franchi une nouvelle barre historique fin décembre, à 26,02 % . Il est reparti à la hausse au mois de janvier, avec 4,98 millions de demandeurs d’em-ploi. Une crise qui pourrait expliquer une brusque chute de la natalité

croissance du PIB français devrait être comprise entre 0 % et + 0,1 % en 2013 . En termes sectoriels, le pre-mier excédent français reste l’aéro-nautique (20 milliards), devant l’agro-alimentaire (11,5 milliards) qui confirme ainsi son retour en forme après plusieurs années difficiles. L’automobile, en revanche, est à la peine. En revanche, la facture éner-gétique a progressé de 7 milliards en 2012, atteignant 69 milliards.

ALLEMAGNE

Malgré une phase d’optimisme en 2012 due à la stabilité de l’emploi, le PIB en 2012 n’a augmenté que de 0,7 %. En 2011, l’économie avait enregistré une croissance de 3 % après un bond de 4,2 % en 2010 , qui était sans précédent depuis la réu-nification. Si la récession devait

OCDE

Le produit intérieur brut (PIB) de la zone OCDE* s’est contracté de 0,2 % sur les trois derniers mois de 2012, sa première baisse depuis près de quatre ans, en raison principale-ment du recul de l’activité en Europe (cf graphique). Les résultats sont cependant hétérogènes en zone euro. La prévision de crois-sance reste faible en Europe en 2013.

*OCDE : Organisation de coopéra-tion et de développement écono-miques

FRANCE

Si le déficit extérieur de la France s’est légèrement contracté, c’est parce que les Français ont moins consommé, donc moins importé. La

Economie mondiale

Conjoncture