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90 - mai / juin 2012

ventes sur internet qui profite égale-ment aux magasins. Le marché de l’horlogerie se regroupe, avec une concentration des réseaux et un développement des magasins de marques.

Vente de bijoux

Contrairement à celui des montres, le marché du bijou évolue peu. Les chiffres de 2011 sont positifs mais contrastés. Le marché de 3,8 mil-liards d’euros présente une hausse de 1 %.

Les bijoux en or connaissent une baisse : 16 % des ventes en unités en 2011, contre 36 % il y a 10 ans, en 2001. Cette évolution se fait au profit des bijoux en argent, qui représentent 30 % des ventes en 2011 contre 19 % en 2001.

Le 375 millièmes, ou 9 carats, prend de plus en plus d’importance dans les ventes de bijoux, il pourrait même devenir majoritaire en unité dans les bijouteries en 2013. Mais il ne permettra pas d’atteindre les CA générés par le 18 carats, à moins d’accroître de façon consi-dérable le nombre de bijoux vendus.

Les bijouteries devront faire des choix, sinon elles seront confrontées au double stock d’or.

Les chiffres 2011 sont rassurants. Ils sont le résultat d’effort et de travail, et de stratégie plus efficace mises en œuvre. D’après les experts, ils expriment une stabilité, fragile mais retrouvée. ■ N.K.

Grâce a un panel précis qui s’étend sur 1800 points de vente, il peut donner une vision précise de la situation française, concernant tous les produits : bijoux, montres, brace-lets de montres, réveils, …

Le CA s’est élevé à 5,5 milliards d’euros TTC, soit une évolution de +3 % par rapport à 2010.

C’est un signe de bonne santé évi-dent, ou tout au moins de bonne santé recouvrée. Car le CA 2011 est supérieur à celui de 2007, avant la récession.

Les bijouteries de centre ville ont connu une progression de 4 %, tandis que celles des centres com-merciaux accusent une diminution de 2 %.

En valeur les bijoux en or, tout titre confondu, représentent 46% des ventes, les montres 25 %, les bijoux en argent et plaqué or 15 %, les bijoux fantaisies acier compris 9%.

Vente de montres

Le marché français des montres représente 1,4 milliards d’euros en 2011 , soit une augmentation de +9 % en valeur. Les ventes ont pro-gressé en unité avec 14 millions de pièces vendues, contre 13 millions en 2010.

Les segments les plus efficaces sont ceux des montres à plus de 3000 euros (+13 %), et des pièces entres 50 et 99 euros (+16 %). Le segment des montres intermédiaires entre 1000 et 2999 euros a chuté de 6 %. Le prix moyen des montres est de 97 euros. 2011 est une année très faste pour l’horlogerie, marquée égale-ment par une progression des

précieux, comme les pierres et les perles reste équilibrée.

La consommation des bijoux en or a chuté de 4 %, alors que le cours de l’or a augmenté de 23 % en un an. La France figure au 9ème rang des exportateurs mondiaux de bijoux. A l’inverse, la production française de bijoux en argent a augmenté de 10 % malgré la hausse du cours de l’argent (74 % en dollar).

La France est au 4ème rang mon-dial des exportateurs en bijouterie fantaisie avec une progression de 8 %.

Les ventes

Au nom de la société 5-Gfk, Hubert Lapipe a présenté les chiffres tant attendus des ventes de montres et de bijoux en France pour 2011.

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