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86 - mars / avril 2012

des représentants

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Aviez-vous dès le départ une idée précise sur la façon dont vous alliez distribuer vos produits ? E

mily Shing : A la fois oui et non Oui, parce que les méthode classiques qui ont fait leur preuves sont à suivre. La distribution de ses produits par des représen tants auprès des bijoutiers ou la participation à des salons profes sionnels sont de ceux-là.

Non, parce que je suis aujourd’hu présente dans des vitrines que je n’avais pas ciblées au départ

comme celles du Printemps-Nation ou de Junlong, rue Royale à Paris.

L’OHB : Comment y-êtes-vous par-venue ?

E. Shing : En fait, je n’ai pas fait de vraie démarche commerciale vers elles. Ce sont les enseignes qui m’ont contactée lorsqu’elles ont vu mes bijoux dans un salon. Avec le Printemps, j’ai pu faire une première présentation à Noël et à la Saint Valentin, quand le grand magasin ouvre ses vitrines à de nouveaux créateurs. Et ensuite, j’ai surtout eu la chance que mes collections soient prises dans les collections permanentes du Printemps.

L’OHB : C’est un parcours atypique mais significatif. Car on peut penser que vos bijoux ont été remarqués par ces enseignes parce qu’ils ont,

le design élégant d’un bijou de luxe mais à un prix abordable et sont en argent massif.

E. Shing : Effectivement, vu le prix actuel de l’or, les bijoux de La Belle Vie en argent massif sont une alter-native intéressante à l’or. Le choix de privilégier dès le départ, le design, de belles pierres et un métal de base moins coûteux que l’or a été payant.

L’OHB : En somme, la conjoncture actuelle n’a fait que valider vos choix stratégiques. Vous avez sorti ces collections en argent à point nommé, ce qui en a facilité la distri-bution.

E. Shing : Oui, dans les grandes enseignes, les collections argent de La Belle Vie se retrouvent en vitrine à coté des bijoux en or et sont valo-risées par ceux-ci. ■ M.T.

La Belle Vie

Une distribution qui s’adapte aux bijoux

Cette rubrique, le Club des représentants, est ouverte à tous ceux qui souhaitent partager leur expérience commerciale de terrain

Bague LA BELLE VIE

Bijoux LA BELLE VIE

Un jeune créateur qui démarre dans le métier de la joaillerie est immédiatement confronté à la nécessité de distribuer ses bijoux. Il a souvent des moyens limités. Aussi le parcours de ceux qui parviennent à se faire connaître est-il riche d’enseignement. C’est le cas de La Belle vie.

Emilie Shing