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105 - sept / oct 2011

internet s’il existait des bijoux corres-pondants à mes idées créatives et je n’ai pas trouvé. Ce fut le deuxième « déclic » pour me lancer dans la bijouterie.

L’OHB : Pourquoi le choix de l’école Tané ?

Audrey : Je me suis renseignée sur différentes écoles en France, j’ai hésité entre Paris, Saumur et Tané, mais cette dernière correspondait plus à mes choix. Le diplôme se pré-pare en deux ans avec de nom-breuses heures d’atelier.

Pascale : Je l’ai trouvé par internet. Tané propose des stages ouverts aux particuliers, stages d’initiation et de perfectionnement que j’ai fait. Dès le premier stage d’initiation, j’ai compris que j’étais vraiment dans mon « élé-ment » et dans la bonne école.

L’OHB : Après quelques mois de for-mation, le métier correspond toujours à vos attentes ?

Audey : Oui et j’ai encore plus envie de continuer dans cette voie. Je sou-haiterais m’orienter dans la joaillerie. J’acquiers les bases de la bijouterie dans un premier temps et je m’enga-gerai dans le serti par la suite.

L’OHB : Quel est le cursus ?

Audrey : Je prépare le CAP bijouterie en deux ans puis nous pouvons suivre une formation complémentaire qui équivaut au BMA (Brevet des Métiers d’Art).

L’OHB : Quand faites-vous votre pre-mier stage en entreprise et est-ce facile de trouver un stage ?

Audrey : Mon stage se déroule du 23 mai au 30 juin (2011) et j’ai des pistes en France et à l’étranger.

Pascale : Pour l’instant, j’ai cherché dans les Côtes d’Armor et dans le Morbihan. Ce sont des petits artisans et ce n’est pas simple de trouver une place. Si possible, j’irai faire mon stage en Tunisie où j’ai déjà des contacts.

L’OHB : Comment envisagez-vous l’avenir dans votre nouveau métier ? Audrey : Je souhaiterais être artisan-joaillier.

Pascale : Créer mon entreprise est l’objectif principal.

L’OHB : L’économie du marché de la bijouterie est-elle intégrée à votre formation ?

Audrey : Absolument et c’est très important de connaître cette réalité. Je suis en première année et il est encore trop tôt pour vous donner clai-rement des éléments précis. Il faut d’abord se former au métier, travailler dans une entreprise, puis envisager la création d’entreprise.

Pascale : Après le CAP et quelques années d’expérience en entreprise, l’école Tané propose un stage pour ceux qui souhaitent créer leur atelier-boutique. Se mettre à son compte est un objectif, mais il faut d’abord acquérir de l’expérience sur le terrain. ■

Propos recueillis par Denis Perate

Rencontre avec deux stagiaires de l’école Tané

Audrey 28 ans et Pascale 50 ans viennent d’horizons différents et elles ont choisi l’école Tané pour une formation au CAP bijouterie. Elles nous expliquent leurs motivations.

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Vous préparez le CAP bijouterie en deux ans à l’école Tané ; dans quel domaine étiez-vous aupara-vant et pourquoi le choix de la bijouterie ? A

udrey : Je suis graphiste et web designer et le marché du travail est vraiment saturé dans ces domaines. D’autre part j’ai toujours aimé le travail manuel, réali-ser du concret et travailler les matières précieuses m’a toujours attirée. C’est la particularité de la bijouterie qui associe aussi la créativité.

Pascale : J’étais comptable et je réa-lise un rêve de jeunesse. Je souhaitais, à l’époque, m’orienter vers la bijoute-rie et ce fut impossible pour diffé-rentes raisons. J’avais presque oublié ce rêve ancien, mais un voyage en Tunisie a provoqué un « déclic ». Au contact d’artisans bijoutiers tunisiens, l’envie de pratiquer ce métier a resurgi.

L’OHB : Connaissiez-vous la réalité professionnelle du métier de la bijou-terie ?

Audrey : Je ne connaissais pas le métier. J’ai réalisé une enquête auprès de professionnels et effectué un stage court chez un bijoutier-joaillier, ce qui a confirmé mon choix d’orientation dans ce métier.

Pascale : Non. Mais suite au « déclic », j’ai eu des idées pour créer des modèles de bijoux. J’ai vérifié sur

Pascale et Audrey année à l’école Tané.