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Titrage instantané de l’or et autres métaux précieux avec Fischer instrumentation électronique

Depuis trois ans, l’intégration des nouvelles technologies dans tous les instruments de mesure, notamment les détecteurs de type SDD, est à l’origine de nouvelles manières de travailler pour mesurer les épaisseurs des dépôts et des plaquages et analyser des métaux précieux sans destruction.

FISCHER INSTRUMENTATION ELECTRONIQUE
Tél. : (+33) 01 30 58 00 58


La percée des méthodes de mesures non destructives

Le développement des nouvelles technologies de mesure du titrage de l’or et autres métaux précieux, non destructives, laisse imaginer qu’elles interviendront de plus en plus fréquemment, pour diminuer le nombre d’analyses chimiques, de tests mécaniques, de toute cette batterie de tests destructifs, longs et difficiles à réaliser. Elles permettront des corrélations avec les mesures des tests destructifs traditionnels plus ciblés et par là, des compréhensions fines et précises de la structure et de la qualité des produits manufacturés, et enfin, une réduction des coûts.

Titrage des métaux précieux et mesure de leur épaisseur
Un des exemples concerne le titrage en or d’un bijou ou d’un matériau brut, toujours réalisé par les méthodes chimiques destructives comme la coupellation qui permet un titrage de l’or avec une précision de 0,5 ‰ pour un Or 750 ‰ (18 carats). Ce procédé donne effectivement un titrage de l’or mais les autres éléments ne sont pas connus. De plus, il est assez long, nécessite un laboratoire, et des professionnels spécialisés. Aujourd’hui la technologie propose, dans la gamme Fischer, des équipements d’analyse de métaux précieux, délivrant en moins de 2 minutes et sans dextérité, ni expertise, le titrage d’un Or 750 ‰ avec une précision identique à la coupellation, accompagné de la composition de tous les autres métaux précieux, qui peuvent être parfois du Platine, du Palladium etc….

L’efficacité de la méthode est déjà reconnue
En France, 4 laboratoires accrédités « OCA » sont reconnus et compétents pour réaliser ces analyses et l’un d’entre eux au moins, est équipé de ces nouvelles technologies de mesure. Tout comme de nombreuses douanes et organismes de certification. L’usage de cette technologie permet de recourir moins fréquemment à ce test destructif, et de le faire seulement à bon escient. C’est ainsi que cette technologie coopère avec l’analyse des métaux précieux.

Une technologie qui va bouleverser les habitudes des maisons de luxe françaises
Un autre des exemples concerne les maisons françaises de luxe qui vont pouvoir mesurer les différentes couches d’or et autres sous-couches sur tous les produits proposant un placage d’or, les lunettes, les montres, stylos, boucles etc… Chez certains manufacturiers, nous avons par exemple un placage d’or 750 ‰ de 3 ?m minimum, posé sur différentes couches d’autres métaux, ayant différentes fonctions, une bonne accroche de la couche finale d’or, la protection contre la corrosion etc…. Cette couche d’or 18 carats offre une belle qualité de placage, durable et résistante aux chocs et à la corrosion. Entre outre, elle représente une barrière anti Nickel efficace parce qu’elle est suffisamment épaisse, protégeant ainsi ses clients d’une agression éventuelle du Nickel. Une autre, très célèbre, propose une couche finale d’or 24 carats (Or pur) plaquée sur une couche d’or 18 carats (750 ‰) alliée à différents métaux, posées sur d’autres couches de différents métaux dont elle a le secret. Le plus éblouissant est que cette couche finale d’Or mélangeant une couche d’or pur avec une couche d’or 18 carats, n’est épaisse que de 0,5 ?m, soit une couche 6 fois plus fine que les placages somptueux de 3 ?m des autres maisons de luxe Françaises.

Une technologie très coopérative
La bonne nouvelle est que les nouvelles technologies de mesure permettent en quelques dizaines de secondes, la mesure de toutes les épaisseurs de toutes les couches, en sachant distinguer la couche d’or pur d’environ 0,1 ?m et sa sous-couche d’or 18 carats d’environ 0,4 ?m ainsi que toutes les autres sous-couches des différents métaux. Le principal challenge des maisons de luxe est désormais d’accueillir ces nouvelles technologies, afin de toujours mieux contrôler la qualité de leurs produits, de mieux cibler le recours aux tests physiques et d’en diminuer le nombre. C’est ainsi que la technologie devient coopérative dans les métiers du luxe, de l’horlogerie, de la bijouterie et de la joaillerie.