La société spécialisée dans l’affinage et les apprêts de métaux précieux permet aussi aux bijoutiers d’élargir leur palette de services et de répondre à des demandes connexes à leur activité. Détail sur ces prestations complémentaires.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : A côté de vos activités classiques pour les bijoutiers, à savoir l’affinage et la distribution de produits (apprêts, demi-produits, traitements…), y a-t-il des prestations moins connues qui pourraient intéresser cette clientèle ?
SAAMP : Oui. Je pense notamment à nos produits d’investissements autour de l’or : lingots, lingotins, pièces… Dans le climat d’incertitudes économiques et géopolitiques que nous connaissons, l’or reste la valeur refuge par excellence, même si son cours est aujourd’hui à des plus hauts historiques.
Les détaillants sont d’ailleurs parfois sollicités par des clients désireux d’investir dans l’or. La SAAMP qui a une offre de produits en métaux précieux leur permet de répondre eux-mêmes à ces demandes.
L’OHB : Comment fonctionne ce service ?
SAAMP : Sur ce type de prestations, les marges sont très faibles : ce sont celles d’un courtier pas d’un bijoutier. Intégrer dans son chiffre d’affaires ces ventes, qui peuvent atteindre des prix très élevés mais avec des marges très faibles perturbera forcément les indicateurs économiques du détaillant, avec derrière de possibles réactions de certains de ses partenaires dont son banquier.
Grâce aux contrats de commettant que nous lui proposons, le détaillant pourra prendre en charge l’opération sans être déstabilisé car c’est la SAAMP qui opérera les flux financiers et réalisera la vente. C’est elle qui facturera le client et rémunèrera le détaillant sous la forme d’une commission.
Le produit en métal précieux sera livré au bijoutier qui le remettra à son client. Ce type de services est bien sûr marginal pour un bijoutier mais c’est un supplément de revenus et une façon de consolider ses liens avec ses clients… voire en capter de nouveaux.
L’OHB : Avez-vous d’autres exemples de services connexes qui peuvent compléter l’activité d’un détaillant ?
SAAMP : Il y a le rachat de métaux précieux auprès de particuliers désireux de se séparer de certains bijoux par exemple. Le détaillant, qui réalise un rachat de vieux bijoux par un bon d’achat, peut se permettre d’être très attractif sur le prix d’achat proposé.
En effet, dans ce cas, il réalisera sa marge sur la vente d’un nouveau produit plutôt que sur le rachat. C’est un peu comme s’il proposait de fabriquer un bijou neuf à partir d’anciens. Mais, contrairement à cette pratique qui est interdite par la loi, c’est légal.
C.N.
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