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Le processus de Kimberley est un régime international de certification des diamants bruts qui réunit gouvernements, le Conseil Mondial du Diamant, ONG et industriels du diamant. Il s’agit de mettre fin au commerce illégal de ces pierres qui finance des conflits armés.

Le commerce illégal des diamants a alimenté des conflits dévastateurs en Angola, en Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo ou Sierra Leone. Historique L’origine du processus de Kimberley remonte à mai 2000. Ce sont des pays producteurs de diamants d’Afrique australe qui se sont réunis à Kimberley, en Afrique du Sud, pour trouver les moyens de mettre un terme aux « diamants de la guerre ». Cette première réunion fut suivie, en décembre 2000, par l’Assemblée générale des Nations unies qui adopta une résolution en faveur de la création d’un cadre de certification international pour les diamants bruts. En novembre 2002, les négociations entre les gouvernements, des représentants de l’industrie internationale du diamant et des organisations de la société civile aboutirent à la création du système de certification du processus de Kimberley. Il a été appliqué le 1er janvier 2003 par les signataires. Depuis, le processus compte 48 participants représentant 74 pays, l’Union européenne et ses États membres comptant comme un seul participant.

Principe et résultats
Les pays exportateurs signataires s’engagent à ne pas commercialiser des diamants issus d’une zone de conflit et les pays importateurs à ne pas acheter de diamants bruts provenant de pays non engagés dans le Processus de Kimberley. Les diamants bruts doivent être expédiés dans des conteneurs inviolables, accompagnés d’un certificat validé par le pays exportateur. Chaque état doit veiller à la certification, au contrôle et aux statistiques. Il a permis de diminuer le flux de diamants des conflits en quelques années. Selon les spécialistes du secteur, les diamants des conflits représentent actuellement moins de 1 % des échanges internationaux de diamants, contre 15 % dans les années 90. Les chiffres varient selon qu’ils sont donnés par les industriels ou les ONG. Le processus a aussi permis de stabiliser des pays fragiles et contribué à leur développement. Un rapport de 2006 sur le processus de Kimberley a confirmé son efficacité et a recommandé un certain nombre d’actions pour consolider le système dans certains domaines, comme le suivi de la mise en oeuvre des contrôles internes et leur renforcement dans les pays participants. Les avancées permises par le Processus de Kimberley sont bien réelles. Il réunit les plus importants producteurs de diamants et tous les pays signataires ont adopté des lois nationales pour entériner le Processus.

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