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Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, une réflexion est menée depuis 2007 sur l’affichage environnemental des produits dans tous les secteurs de l’industrie et de la consommation. Les montres et les bijoux ne sont pas encore concernés, mais les fédérations se sont déjà mobilisées sur le sujet.

L’objectif est d’informer le client de façon précise, par affichage, étiquetage ou Internet, de l’impact environnemental de la conception des produits. Le but est ainsi de pousser toute la filière à une prise de conscience. La BJOP a lancé une réflexion sur ce thème, à partir d’une recherche ouverte et multicritères, comme le souhaite le Ministère. Le Conseil Interprofessionnel du secteur HB a sélectionné un cabinet d’expertise pour étudier le sujet en profondeur et définir les trois points fondamentaux qui constitueront les mesures principales des ACV (Analyses de Cycle de Vie). Une première réunion se tiendra en janvier pour établir un calendrier d’action.

C’est un travail de longue haleine, car il s’agit de réunir l’ensemble des acteurs, syndicats, fabricants et distributeurs, et de s’accorder sur les critères de mesure de l’impact environnemental de l’ensemble du cycle de vie du produit, de l’extraction des pierres ou des métaux, jusqu’au recyclage final (piles, bracelets, refonte de l’or,…). Ainsi seront passés en revue le bilan carbone, l’impact sur les autres ressources (eau, énergie) et sur l’écosystème des activités issues de l’extraction, du transport et de la transformation, ainsi que du recyclage du produit et de son emballage. La traçabilité de l’or et son recyclage, par exemple, font partie des grands thèmes de discussion. Les préoccupations ne sont pas seulement environnementales, mais aussi éthiques. « Or équitable », « or éthique », « diamants de sang »,…le sujet a déjà attiré l’attention des professionnels. Ainsi le RJC (Responsible Jewelry Council), fondé en 2005 et qui compte aujourd’hui 415 professionnels du secteur (producteurs, négociants, détaillants,…) dont la BJOP, s’est attaché à fixer des règles éthiques et environnementales. Autre initiative, le processus de Kimberley, destiné à lutter contre les « diamants de sang », a été signé par l’union européenne en 2007. Sans compter les joailliers indépendants qui communiquent sur leur souci d’éthique en certifiant leurs bonnes pratiques.