• IAGONA, le pack rentrée
  • Nouveau laser de soudure MS-3.5
  • Badeco, nouveau poste de polissage tout en un
  • MAGIC 5S
La finale internationale des Olympiades des Métiers se tiendra en octobre prochain. Un moment unique pour les jeunes compétiteurs venus des 5 continents. Parmi eux, Maël Nilles portera les couleurs de la France et n’aura qu’un seul but : décrocher la médaille d’or afin de mettre en valeur le savoir-faire de la bijouterie-joaillerie de son pays !

Le virus du Covid continue de bousculer l’agenda des manifestations professionnelles. Pour preuve, suite aux récentes mesures sanitaires prises par le gouvernement chinois, la finale de la 46ème compétition des Olympiades des Métiers prévue à Shanghai en octobre prochain, a été annulée, il y a peu. Très réactive, l’association WordSkills International, organisatrice de l’évènement, a su s’adapter et trouver des solutions au plus vite. Ainsi, les 2 000 jeunes finalistes de toute nationalité et issus d’une soixantaine de corps de métiers, seront accueillis par 14 pays membres du réseau WordSkills(1) du 15 octobre au 17 novembre 2022.

Les épreuves liées aux métiers de la bijouterie-joaillerie se dérouleront, elles, à Genève en Suisse du 13 au 16 octobre prochain

Heureux finaliste français, Maël Nilles, 22 ans, qui a remporté les sélections régionales et nationales, devra, cette fois-ci, s’imposer face à 13 autres jeunes compétiteurs du monde entier. « C’est mon école qui m’a proposé de participer au concours. Pour ma part, je n’y pensais pas vraiment mais je me suis vite pris au jeu ! » lance le jeune apprenti à l’oeil malicieux. Il faut dire que Maël Nilles est fasciné par les pierres depuis sa plus tendre enfance. A 14 ans, il effectue son stage de classe de 4ème chez Grospiron, lapidaire parisien. « J’avais 14 ans et je voulais découvrir en quoi consistait, véritablement, le métier de lapidaire. C’était passionnant mais j’ai, tout de même décidé de me spécialiser dans le bijou après l’obtention d’un bac scientifique » précise la graine de champion.

Entraînement

Pour atteindre la première marche du podium lors de la prochaine finale, Maël Nilles travaille dur. Sous le regard bienveillant mais vigilant de ses professeurs, il ne cesse de peaufiner sa technique. « Durant la finale, je dois monter un bijou d’après un plan imposé par le jury. L’épreuve se déroule sur 4 jours. Pour être le plus performant possible, j’affine, inlassablement, ma gestuelle. Durant l’entraînement, je suis chronométré et je construis des modèles de bijoux à partir des sujets d’examens de précédentes Olympiades » détaille-t-il. A cela s’ajoute une solide préparation physique et mentale dans le but d’apprendre à gérer le stress et à booster l’énergie. « C’est indispensable car la pression grandit au fil de la compétition.

Il faut dire que ce type de concours est très chronophage

Il oblige à mettre nos vies entre parenthèses durant un certain laps de temps. Mais, au final, cela apporte beaucoup de joie et de positif ! » estime Maël Nilles. « Cette compétition permet, notamment, de gagner de la confiance en soi, de sortir de sa zone de confort et de multiplier par 1 000, nos compétences ! » complète-t-il aussitôt. Car oui, les Olympiades des métiers peuvent modifier des carrières et ouvrir de belles opportunités. « Les professionnels du secteur savent que ce concours exige un grand niveau. Grâce à ma participation aux Olympiades des Métiers, j’ai déjà reçu plusieurs offres d’emploi » précise Maël Nilles. Pour le moment, ce dernier reste concentré sur la finale à venir. Toutefois, le jeune homme se plaît à rêver et s’imagine déjà réalisant des pièces uniques de joaillerie dans les ateliers parisiens. « Pour y parvenir, je sais que je dois continuer à travailler. Toutefois, il est important de croire en ses rêves et de tout faire pour les réaliser, un jour » conclue Maël Nilles. S.E.

(1) Australie, Chine, Corée, Émirats Arabes Unis, Inde, Iran, Japon, Norvège, Portugal, Royaume Uni, Suède, Suisse, Taïwan

www.olympiadesmetiers.fr