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Cette année, INTERGEM – 30 septembre au 3 octobre 2017 à Idar-Oberstein – a décidé de privilégier un élément capital : la confiance.

Le salon INTERGEM est connu pour réunir les professionnels du monde entier, réputés pour leur intégrité et leur compétence. « Tous les experts sont là, c’est une occasion exceptionnelle » affirme le Directeur Général du salon, Kai-Uwe Hille. « La période actuelle est pleine d’incertitudes, les marchés sont de moins en moins transparents, il y a la concurrence d’Internet… Donc pouvoir compter sur de vrais experts, des structures familiales établies de longue date et connues pour leur intégrité, et non des sociétés dont vous n’avez jamais entendu parler, tout cela est essentiel.

Notion de confiance

C’est pourquoi cette année, notre programme d’échanges et de débats sera orienté sur la notion de confiance ». Christian Klein, qui travaille pour le diamantaire Ph. Hahn, confirme. « De nombreux concurrents vendent des diamants sur Internet avec un certificat d’expert mais la qualité de l’évaluation est douteuse et fait question sur le prix de vente. Plusieurs qualités de diamants peuvent être mélangées dans un même lot, voire même des synthétiques venant d’Asie et non identifiés comme tels.

La large panoplie des tailles et des formes est un vrai sujet

C’est pourquoi chez Ph. Hahn Söhne, nous contrôlons chaque pierre. » « Mais les pierres de couleur posent aussi des problèmes. Dans leur cas, on n’utilise pas le système des 4 C et la large panoplie des tailles et des formes est un vrai sujet. Il y a les goûts des marchés qui diffèrent d’un pays à l’autre mais aussi les méthodes de traitement des gemmes qui influent plus ou moins sur le prix de vente » dit Claudio Milisenda du German Gem Lab (DSEF). « Tous ces facteurs compliquent l’harmonisation des standards internationaux en termes d’évaluation des pierres de couleur ». Achim Grimm – société Hermann Grimm – a bien identifié le problème.

« Pour certaines pierres, la provenance détermine la valeur, comme par exemple la tourmaline Paraíba »

Celles qui viennent du Brésil ont beaucoup plus de valeur que celles qui viennent d’Afrique (type Paraíba). Idem pour les rubis lorsqu’ils viennent du Myanmar (Birmanie). Le traitement des pierres a aussi une importance cruciale dans la valeur. Il est admis que les rubis et les saphirs soient chauffés. Ce traitement peut même se faire sans obligation de déclaration.

Cependant, si l’amélioration de la couleur est faite par diffusion ou remplissage de verre au plomb, la valeur de la pierre n’est plus la même et le client doit être prévenu. C’est justement là qu’intervient la notion de confiance. Si le client achète sa pierre à un négociant ou un lapidaire établi depuis longtemps à Idar-Oberstein, il peut le faire les yeux fermés, même si la pierre n’est pas certifiée. C’est encore plus compliqué avec les opales par exemple, comme l’explique Tanja Schütz de Emil Weis Opals.

« Aucun laboratoire ne peut dire avec certitude d’où vient une opale. Pourtant, c’est très important pour nos clients »

« Dans le business des pierres de couleur, la confiance compte plus que tout, affirme Nicole Ripp de Groh + Ripp. Le marché est assez déséquilibré en termes d’offre et d’information. Chez nous, nous mettons l’accent sur une transparence absolue. Les clients doivent savoir exactement ce qu’ils achètent ».
Tout ça ne confirme qu’une seule chose : pour la confiance, Idar-Oberstein et le salon INTERGEM 2017 font décidément la course en tête. I.H.

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