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La 100e édition de Baselworld aura été marquée par un contexte économique international difficile mais les marques, plus présentes et déterminées que jamais, avaient aiguisé pour l’occasion toutes leurs armes de séduction massive afin de relever de nouveaux défis.

Avec plus de 145 000 participants, exposants et visiteurs venant de plus de 100 pays et malgré un recul de 3 % par rapport à 2015, Baselworld reste le plus important salon au monde où se côtoient tous les partenaires issus de l’horlogerie, de la bijouterie et des branches apparentées, soient 1 500 exposants avides de confronter et de stimuler leur créativité.

La participation collective française, organisée sous l’égide de la fédération française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, du cadeau et des pierres et perles, et du comité Francéclat n’était pas en reste. Elle a réuni 30 fabricants et 50 marques, sur une surface de 1 600 m² : soit 15 fabricants d’horlogerie, un créateur d’horloges et 3 fabricants de composants, ainsi que 10 fabricants de bijouterie joaillerie, et enfin 5 négociants. Malgré une baisse des fréquentations, les fabricants français ont rencontré de nouveaux clients et réalisé de bonnes affaires. Les horlogers français implantés à la Watch Gallery ont confirmé leur satisfaction, seuls les négociants en pierres et perles ont enregistré des résultats plutôt mitigés.

Des marques assagies. Les valeurs sûres telles Rolex ou Patek Philippe reviennent en force avec des cadrans épurés et des diamètres raisonnables tandis que Girard Perregaux revisite son modèle iconique 1966 à travers un ajourage des composants. À Baselworld, la technique a réussi à repousser les limites à des prix raisonnables. Frédérique Constant, le spécialiste du luxe abordable a dévoilé une Slimline Manufacture Quantième Perpétuel à moins de 9 000 euros, alors que la très française Rue Royale GMT de Pequignet a présenté la seule pièce au monde capable d’associer un double fuseau UTC et un triple saut instantané de son calendrier complet.

Chanel a lancé sa Monsieur, sa première montre 100 % maison, du design au mouvement. Dotée d’un calibre à heures sautantes, d’une réserve de marche de 72 heures elle est accompagnée d’un système de saut instantané et de minutes rétrogrades modifiables dans les deux sens. Fondre pour une belle montre, c’est d’abord s’offrir un patrimoine, une histoire, des émotions, et les marques sont là pour le rappeler. Les modèles vintage inspirés des années 60 et 70 signent une tendance. La vintage TAG Heuer Monza, rend hommage à une pièce dessinée pour célébrer le premier titre de champion du monde de Niki Lauda chez Ferrari, pour Bell & Ross, l’esprit supercar succède à la saga aéronautique, et la dernière Speedmaster d’Omega fait le bonheur des passionnés de la conquête spatiale avec sa nouvelle complication à phases de lune.

Tudor et sa montre de plongée de 43 mm en bronze, Heritage Black Bay, restera l’un des coups de coeur du salon avec le légendaire Chrono El Primero en or rose de Zenith, et la beauté sombre de l’Octo Ultranero Finissimo Tourbillon de Bulgari dont la finition mate DLC est rehaussée d’or rose. Le marché de l’horlogerie s’est assagi, pour répondre aux attentes d’une clientèle au niveau d’exigence de plus en plus élevé mais reste tout de même inventif.