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De nouvelles initiatives remodèlent la distribution en Horlogerie et Bijouterie.

Les ménages français, soumis à une forte pression fiscale et à une stagnation durable de l’emploi, arbitrent leurs dépenses de consommation. En 2013, ils n’ont consacré que 217,90 € à l’achat de bijoux. La demande de bijoux et de montres reculera à nouveau en 2014, mais de façon nettement plus atténuée qu’en 2013. Les ventes de bijoux en or 375/1000ème continueront à progresser. Les moteurs des ventes existent cependant, tels que l’accessoirisation et la personnalisation du bijou, modulable au gré des modes, des saisons et des envies. Le succès de Pandora en France est représentatif de cette tendance. Les bijoutiers se tournent de plus en plus vers ce nouveau segment de bijoux dont la qualité monte en gamme et qui offre une marge confortable.

Afin de faire face à la baisse structurelle de la demande et pour se préserver de la montée en puissance du bijou fantaisie, les enseignes et groupements de bijouteries (Histoire d’Or, Marc Orian, Julien d’Orcel, Les Nouveaux Bijoutiers, etc.) ont mené plusieurs offensives ces derniers mois. Didier Guérin a, par exemple, dévoilé son nouveau concept de magasin en début d’année 2014. Parallèlement, Synalia souhaite regrouper ses concepts Mégalithes et La Guilde des Orfèvres au sein d’une seule enseigne : Ozencia, qui vise l’offre « haut de gamme » du groupement, mais ne possède encore que 6 boutiques. Les grands réseaux spécialisés cherchent à affiner leur maillage territorial. Histoire d’Or a, par exemple, accru son parc de points de vente tandis que Les Nouveaux Bijoutiers recrutent de nouveaux adhérents.

Maty compte, pour sa part, ouvrir une cinquantaine de nouvelles bijouteries d’ici à 2016. Des offensives qui se traduiront par un renforcement des grandes enseignes dans les mois à venir, au détriment des indépendants. Les ventes en lignes restent faibles avec 4 % des ventes de bijoux précieux et 7 % des ventes de montres en 2013 (en valeur). Mais les grandes enseignes développent leurs sites, tels Histoire d’Or, Piery, Maty,…De gros cybermarchands multi-spécialistes, Amazon, Pixmania, Rue du Commerce, etc. arrivent avec une belle force de communication. La part de l’e-commerce sur le marché de l’horlogerie-bijouterie pourrait atteindre les 20 % à l’horizon 2020.