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Grâce aux bonnes performances annoncées, le marché américain tire la croissance du marché du diamant.

Selon toute probabilité, le marché du diamant sera tiré par les États-Unis en 2015. Avec 40 % de part de marché mondiale, ils demeurent le premier consommateur de diamants et devraient le rester à moyen terme malgré le formidable boom de la Chine qui représente déjà 15 % du marché international. Le marché américain est marqué par une préférence pour les grosses pierres (39 % des pierres vendues font plus d’un carat), la Chine achetant une majorité de pierres inférieures à un carat (63 %). La De Beers estime qu’aujourd’hui 20 % des citadins en Chine possèdent un diamant, contre 70 % aux États-Unis.

Selon son PDG Philippe Mellier « L’Inde et la Chine pourraient rattraper les États-Unis d’ici peut-être une quinzaine d’années ». En attendant, le pouvoir d’achat des ménages américains a augmenté de près de 3 % en 2014, après une chute de 0,2 % en 2013, et les perspectives pour 2015 s’annoncent bonnes. Aux États-Unis, le diamant fait partie de la culture. La bague de fiançailles en diamant, avec une pierre de centre importante, est une tradition. 85 % des diamants et des bijoux de diamants vendus sur le marché américain sont directement liés au mariage.

Le prix moyen d’une bague de fiançailles est passé de $ 2 500 en 2003 à $ 3 700 en 2013. Et même si Tiffany a affiché des résultats très moyens sur son marché national (la moitié de son chiffre d’affaires) l’an dernier, les ventes des grandes enseignes et chaînes de discount semblent avoir récupérées la mise. Il faut cependant souligner que la part du marché très haut de gamme n’a pas faibli. Les ventes en ligne de diamants, encore rares en Europe, sont un phénomène courant aux États-Unis. Une bague de fiançailles sur six est achetée sur Internet. Elles représentent 18 % des ventes totales en volume, 13 % en valeur, une hausse de 30 % par rapport à 2011. En 2006, elles n’étaient que de 8 % en volume et 5 % en valeur. Signet Jewelers, le plus gros détaillant de bijoux aux États-Unis, qui détient les marques Kay Jewelers, Jareds et Zale, a indiqué que si ses ventes en boutiques n’ont augmenté que de 3,6 % par rapport à 2014, ses ventes en ligne ont bondi de 20 %.