• IAGONA, le pack rentrée
  • Nouveau laser de soudure MS-3.5
  • Badeco, nouveau poste de polissage tout en un

Depuis 2008, le secteur HBJO avait obtenu un accord dérogatoire pour conserver un délai de paiement à 60 jours jusqu’au 1er janvier 2011. Qu’en est-il sur le terrain un an après la mise en application de la directive européenne ?

Une enquête a été réalisée auprès des adhérents par la Fédération Nationale HBJO pour recueillir leur avis et connaître les pratiques en cours. Si beaucoup s’accordent à dire que certains délais de paiement étaient excessifs et mettaient en danger la vie des entreprises créditrices, ils sont aussi nombreux à souhaiter prolonger l’accord dérogatoire à 60 jours. La première raison invoquée : le stock d’un bijoutier tourne lentement et le retour sur investissement excède souvent les 60 jours. L’avance de trésorerie devient vite insupportable.

Pourquoi renégocier les accords dérogatoires du secteur HBJO
Actuellement, la Fédération Nationale HBJO est en pleine discussion pour, d’une part prolonger cet accord dérogatoire et rester au délai de paiement à 60 Jours et d’autre part, pour faire entrer le secteur HBJO dans les « activités marquées par des ventes saisonnières » et bénéficier ainsi de délais de paiement plus longs. Par ailleurs, la Fédération Nationale HBJO souligne qu’il est important également d’obtenir la possibilité de délais au moins à 120 Jours dans certains cas précis :
– Quand les détaillants sont l’objet de braquages ou de dégradations, certes, les assurances indemnisent les victimes de ces dégâts mais dans un délai qui, le temps de monter le dossier de remboursement, excède forcément les 60 jours.
– Lorsqu’une enseigne implante un nouvel établissement ou qu’elle développe une nouvelle marque, là encore, il est évident que le retour sur investissement est long. Un délai de paiement à 60 jours augmente artificiellement la charge financière des projets quand il ne les pénalise pas immédiatement. L’idéal, remarque la Fédération Nationale HBJO serait de faire une demande pour toute la profession, détaillants et fabricants car tout le monde est concerné. Les négociations en cours avec les fabricants devraient déboucher rapidement sur une proposition qui agrée les deux parties.