Actualité groupement HBJO – 2012 marque une première étape dans l’histoire de Synalia : 10 ans d’existence déjà, et une place prépondérante dans le paysage des groupements de bijoutiers en France.
Issue de la fusion entre la Guilde des Orfèvres et Bijoutiers de France, la coopérative Synalia, créée en 2002, est devenue un acteur incontournable du monde du bijou en France.
L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Monsieur Holzinger, êtes-vous fier du chemin parcouru par Synalia en 10 ans ?
Eric Holzinger, Directeur de Synalia : 10 ans marquent un premier palier dans l’évolution de Synalia. En une décennie nous avons surmonté des épreuves, apporté de nouvelles idées. La première étape de notre développement a consisté à intégrer dans un même projet, deux cultures, deux modes de pensée issus des groupements d’origine, afin de construire Synalia. Puis nous avons élaboré et mis en place de nouvelles stratégies, dont notamment l’ouverture de multimagasins et de multi-enseignes.
L’OHB : la fusion a-t-elle été bénéfique ?
Eric Holzinger : Assurément. La fusion nous a permis de travailler avec plus de moyens et de nous développer plus rapidement. Depuis 10 ans, Synalia offre à ses associés l’opportunité de partager des moyens, des informations, et des compétences, et leur assure également un soutien dans leur extension, qu’elles soient multi ou mono enseigne.
L’OHB : Comment a progressé Synalia en 10 ans ?
Eric Holzinger : En 10 ans le réseau de Synalia est passé de 350 à 450 magasins, et génère aujourd’hui un CA de 255 millions d’euros. Nous maîtrisons la majeure partie des achats en référencement, et notre activité de négoce a progressé de 5 millions d’euros entre 2002 et 2011 pour atteindre 9,5 millions d’euros. Un bilan plutôt satisfaisant !
L’OHB : Synalia regroupe plusieurs enseignes ?
Eric Holzinger : En effet, nous proposons pour l’instant aux détaillants trois enseignes :
• La « Guilde des Orfèvres » destinée au centre ville
• « Heures et Montres », pour des magasins d’horlogerie.
• « Julien d’Orcel » adaptée aux centres commerciaux.
Fort de notre soutien et de notre savoir faire, nos associés n’hésitent pas à étendre leur champ d’action et à ouvrir, avec l’aide de Synalia, un ou plusieurs nouveaux points de vente sous de nouvelles enseignes. Nous comptons actuellement 450 points de vente pour 280 associés, la preuve de la transformation progressive de nos bijoutiers en chef d’entreprise. Pour asseoir la notoriété de nos enseignes, nous avons aussi décidé de capitaliser sur leur nom à travers du parrainage TV et un partenariat avec Miss France pour Julien d’Orcel, reconduit tous les ans depuis 2007 ; une collaboration avec un auteur-compositeur, jazzman, amateur de montres à ses heures, André Manoukian, qui livre au fil des saisons sa sélection de montres préférées sur le site de notre enseigne Heure et Montres L’OHB : Internet est-il également un outil important pour Synalia ? Eric Holzinger : Internet fait partie de nos projets importants. C’est un générateur de trafic indéniable vers les boutiques. Notre site de vente en ligne Julien d’Orcel fonctionne bien et nous étudions la possibilité de l’étendre aux autres enseignes.
