Rencontre avec Elisabeth Chow, directrice et fondatrice de Simply Diamond by Garel, qui nous dévoile les secrets de sa jeune marque de joaillerie alliant éthique, accessibilité et codes du luxe.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Vous avez lancé Simply Diamond il y a moins d’un an. Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle marque ?
ELISABETH CHOW : C’est une réponse aux évolutions du marché et aux attentes d’une nouvelle génération de consommateurs, plus attentive aux prix et préoccupée par les problématiques environnementales et éthiques. Simply Diamond propose des bijoux contemporains qui reprennent les codes de la haute joaillerie mais à des prix accessibles et avec un faible impact écologique.
Nos bijoux sont réalisés en or 18 carats recyclé avec des diamants mais aussi des saphirs, émeraudes et rubis. Nous ne travaillons qu’avec des pierres de synthèse indifférenciables de leurs homologues naturelles et certifiées de haute qualité par un laboratoire de gemmologie.
L’OHB : Vous évoquez l’accessibilité de ces bijoux. Quelle est votre gamme de prix ?
E. CHOW : Nos prix de vente au public commencent à 690 € et peuvent atteindre jusqu’à 20 000 € pour de grandes parures composées de plusieurs dizaines de carats. Il est important de noter que si ces mêmes bijoux étaient sertis de pierres naturelles, leurs prix afficheraient un zéro de plus !
L’OHB : Quelles sont les évolutions prévues pour votre offre ?
E. CHOW : Nous sommes en train d’étoffer notre gamme en misant sur la couleur. Nous lançons notamment une collection complète basée sur des saphirs multicolores, avec 14 teintes différentes, en veillant toujours à respecter les couleurs naturelles des gemmes.
Nous allons également développer des modèles avec des béryls et des tourmalines Paraíba, toujours créés en laboratoire. Notre objectif est de développer notre offre tout en restant fidèles au registre de la haute joaillerie.
L’OHB : Quelles sont les forces sur lesquelles s’appuie Simply Diamond ?
E. CHOW : La marque fait partie d’Elsa Groupe et bénéficie du soutien de la maison Garel, qui a plus de 40 ans d’expérience et de savoir-faire. Les bijoux Simply Diamond sont entièrement conçus, dessinés et fabriqués en interne, ce qui nous permet de maîtriser pleinement leur qualité.
L’OHB : Comment faites-vous connaître Simply Diamond ?
E. CHOW : En plus des canaux de communication traditionnels, nous avons choisi d’adopter la même stratégie que les grandes maisons de luxe en étant présents dans les hôtels 5 étoiles. Nous venons de conclure un partenariat avec l’Hôtel Westminster à Paris. Une vitrine Simply Diamond y sera installée et la marque sera mise en avant dans les chambres via les magazines des hôtels.
L’objectif est d’inciter les clients à venir découvrir nos bijoux dans notre boutique, qui se trouve juste à côté et qui a été rénovée pour être entièrement dédiée à notre nouvelle marque. Nous prévoyons bien sûr de développer ce type de partenariat avec d’autres hôtels et groupes hôteliers, en France comme à l’étranger, pour offrir une belle visibilité à Simply Diamond.
L’OHB : Dans ce contexte, comment votre réseau de distribution se développe-t-il ?
E. CHOW : Nous travaillons avec des contrats de distribution sélective. À ce jour, nous sommes présents dans une vingtaine de boutiques en France, ainsi qu’aux Galeries Lafayette avec cinq corners. Nous commençons également notre distribution au Benelux. Notre développement se fait de manière progressive et sûre.
Palatine : la marque qui démocratise le platine
Lancée cet été, la marque Palatine a une ambition claire : rendre le platine accessible à toutes les bourses sans compromettre le style. Elisabeth Chow nous explique la stratégie qui sous-tend son initiative.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Quelle est cette toute nouvelle marque que vous venez de lancer ?
E. CHOW : Palatine by Garel a vocation à démocratiser le platine sans sacrifier la qualité ni le style. Il s’agit d’une offre accessible mais distinctive, avec des pièces réalisées dans un métal noble, serties de diamants et de pierres précieuses synthétiques. Elles sont vendues dans une gamme de prix très attractive, comprise entre 590 € et 990 € (prix de vente public).
L’OHB : C’est une réponse à la hausse du prix de l’or…
E. CHOW : En effet. Palatine vise à restaurer un repère tarifaire qui était devenu obsolète avec la flambée des prix de l’or. La marque apporte sur le marché une gamme de bijoux accessibles et harmonieux, faciles à porter au quotidien comme lors d’occasions spéciales.
L’OHB : Quel est le modèle de distribution envisagé ?
ELISABETH CHOW : Nous prévoyons une distribution assez large mais nous voulons que la marque soit instantanément reconnaissable grâce à un présentoir et un écrin distinctifs. Notre objectif est d’être présents dans environ 300 à 400 points de vente en France.
C.N.
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