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Nos clients sont déjà sur le pont et nous sommes à leurs côtés pour les aider au maximum. Pour Marielle Monsch, Marketing Manager du groupe Orest, ce sont les Salons du Mariage, aujourd’hui très répandus en France, qui ont boosté ce marché, longtemps considéré comme traditionnel ou du moins de première nécessité ; Tant sur le plan de la création que du marketing nous sommes prêts dès l’été ; ceux des détaillants, qui sont d’ailleurs devenus de véritables “allianciers”, n’hésitent pas à assurer leur présence sur une dizaine voire une vingtaine de salons, parcourant souvent de grandes distances entre le mois d’octobre et le mois de novembre. Nous leur fournissons des collections très ciblées, mais aussi toute une série de catalogues et de prospectus pour que les futurs mariés puissent un peu rêver une fois rentrés chez eux. Chez Orest, toutes les équipes de vente sont mobilisées pour assurer le bon déroulement de ces manifestations. Dans de jolis petits livrets intitulés “Orest, pour tous les bonheurs de la vie”, le spécialiste n’hésite pas à s’inscrire dans l’événement en donnant par exemple les grandes étapes de la préparation du mariage – tout, de la robe, aux fleurs en passant par le lieu de réception – est passé en revue, avec une mention spéciale réservée “à ces gages d’amour” les plus pérennes : A moins douze mois, il faut déjà penser alliances, à moins quatre, le choix est presque fait, à moins trois mois, la décision est prise et il faut se rendre chez le bijoutier-joaillier pour choisir la bonne taille et faire graver un message personnalisé. Le site Internet d’Orest peut servir de relais à qui veut aller plus loin dans sa démarche commerciale. On y trouve des informations sur les nouvelles collections ou encore des conseils pratiques pour choisir ses alliances mais aussi des petits mémos sur les fêtes de l’amour : le calendrier des noces année par année (jusqu’aux 80 ans de mariage !), des rappels historiques sur la tradition des fiançailles ou de la St Valentin etc. Sur le goût des Français en matière d’alliances, Marielle Monsch pense que “l’appairage reste une valeur sûre, même s’il faut traduire dans les collections une volonté de compromis chez les femmes entre le jonc et la bague de fiançailles. La tradition des fiançailles s’est perdue mais pas l’envie du bijou ; le mariage est souvent l’occasion de se faire offrir cette première bague empierrée dont on a longtemps rêvé ! Pour 2009, on trouvera donc chez Orest des concepts originaux : un double corps de bague avec solitaire permettant d’insérer une alliance, des alliances bicolores avec un empierrage pour la jeune femme, des joncs monocolores pour lui et bicolores pour elle. Bref, tout ce qui peut signaler à la fois le couple et sa singularité. Le platine, la grosse tendance Située également dans l’Est, Pferzel, l’autre marque leader du marché des alliances (société Fair’belle), se donne les moyens de suivre, voire d’impulser cette mouvance pour des bagues beaucoup plus créatives et travaillées, tant pour les hommes que pour les femmes”. “Nous avons eu énormément de succès en 2008 notamment grâce à des anneaux ajourés. Pour 2009, nous déclinons cette gamme tout en explorant d’autres pistes qui nous semblent prometteuses “explique Brice Pagnuco, Directeur Commercial. Une ligne intitulée “Diamants pour Elle” semble notamment remporter les faveurs des clients. Ce sont une quarantaine de pièces pour les femmes, mais qui trouvent leur équivalent pour les hommes avec beaucoup de modèles en platine (la grosse tendance) et des “mariages” diamants blancs, diamants noirs. “C’est certain, il y a surenchère dans le couple : dans les salons du mariage quand l’homme souhaite une bague platine, à 100% la future mariée place la barre à hauteur du diamant ! “Dernière remarque sur les tendances fortes : la montée de l’or blanc ou du bicolore au détriment du traditionnel jonc en or jaune. Les traditions françaises semblent se fondre dans un goût commun plus européen. “Nos exportations dans la plupart des pays d’Europe portent à peu de choses près sur les mêmes collections. Mais ce qui est certain, c’est une augmentation régulière du prix moyen. On ne cherche plus à faire des économies sur l’alliance. C’est un bijou bien inscrit dans la mode, un bijou qui doit valoriser la personnalité du couple et non plus un simple signe d’appartenance mutuelle”. Ces nouvelles attentes des consommateurs, l’éventail des choix, les décisions prises parfois un peu tardivement, ont également augmenté le besoin de réactivité des bijoutiers et par conséquent, celle de leurs fournisseurs. Pfertzel qui sert un volant de 2000 clients a beaucoup travaillé son service en ce sens. “Le service, c’est évidemment le contrôle de 100% des pièces qui sortent de nos ateliers après les mises à taille mais aussi notre rapidité de livraison. Pour la saison prochaine, nous tendons vers une réduction sensible des délais, entre le départ de la commande et son retour chez le bijoutier. C’est un gros challenge mais un challenge indispensable pour conforter notre position”.