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Premier fournisseur d’alliances en or et en platine du marché français, L.R.D Ponce (marque Ponce’Or) peut s’enorgueillir de ne jamais avoir quitté le Marais. Insoupçonnés, derrière la belle façade d’un ancien hôtel XVIIIème, en plein coeur de Paris, ses ateliers à l’ancienne continuent de fabriquer, de la fonte au produit fini, l’un des bijoux les plus chargé de sens et d’émotion. Un long chemin de clayettes, qui brillent encore de petits éclats d’or laissés par l’activité de la matinée, mène au sein des seins : la chambre de fonte et celles des apprêts. Du lingot chauffé jusqu’à 1200, voire 1300 degrés et savamment mélangé pour un 18 carats dont seul Ponce a le secret, on obtient ces bandes d’une forme et d’une couleur presque aveuglante. “C’est une façon ancienne qui servait à fabriquer les lames pour les épées des chevaliers” dit Frédéric Manin, le jeune responsable commercial, comme pour entretenir le conte de fée que le visiteur brode déjà dans sa tête. Au fil de techniques très modernes et sophistiquées, l’alliance se forme : le tube, puis “la rondelle”, première promesse du bijou fini. Fondée en 1846 par Jules Ponce, la maison Ponce, devenue LRD-Ponce mais toujours restée structure familiale et indépendante, perpétue ses savoir-faire : l’alliance sans soudure au moment de la mise à taille et le “bombé parisien” qui assurent aux mariés un confort… éternel. Ici, enfin, pas de terminaison chimique ; le polissage se fait à la main dans les règles de l’art. Ces qualités valent à l’atelier de travailler pour les plus grands noms mais aussi d’avoir été l’un des premiers certifiés pour le label “Joaillerie de France”. Le guide de l’alliance et du solitaire Ces dernières années, la collection s’est beaucoup développée avec environ 1000 références : De l’alliance nous sommes passés à la bague d’engagement. Elle est beaucoup moins traditionnelle. Nous vendons encore des bagues par paire, mais les modèles bien distincts pour l’homme et pour la femme ont le vent en poupe. Les femmes veulent des diamants et les hommes des joncs plus larges (il se vend environ 350.000 alliances tout métal et 100.000 alliances diamants avec pour cette dernière catégorie un prix moyen de 760 euros) explique Frédéric Manin. Vis-à-vis de nos clients, comme des consommateurs, nous surfons sur une vague montante. Autrefois, pour le bijoutier, vendre de l’alliance était jugé a priori comme non rentable. Aujourd’hui les magasins qui ont misé sur les opérations marketing de Ponce or, inscrivant l’alliance dans une dynamique de bijou jeune, de bijou de conquête, ont doublé leur chiffre d’affaires ! c’est un signe . Mais il reste encore beaucoup à faire : la dépense moyenne pour les alliances est aujourd’hui de 500 euros par couple en France ; elle est de 1000 euros en Allemagne. Ponce Or travaille donc beaucoup sa communication vis-à-vis du grand public. Partenaire privilégiée du platine (un matériau qui a toujours eu les faveurs des consommateurs en contact avec des produits corrosifs mais dont la couleur blanche est également devenue “top mode”) la marque a également su se positionner vis à vis du consommateur avec un “guide de l’alliance et du solitaire” devenu une référence pour les bijoutiers et leurs clients. La version internet est ludique avec un jeu de hasard qui détermine le type d’alliances pouvant se “marier heureusement” et une interactivité très intéressante pour un choix judicieux sur l’ensemble de la collection.