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Il reste encore des créatrices pour les femmes qui aiment les bijoux sculptures, atypiques et les pierres merveilleuses dans lesquelles le regard peut plonger tout entier. Hélène Courtaigne Delalande est de celles-ci.
Une plongée dans la lumière

Entrer chez Hélène Courtaigne Delalande est comme plonger dans la lumière. La joaillière reçoit ses visiteurs dans une grande verrière aux allures de jardin d’hiver. Là, elle range ses cires, ses fontes et travaille sur son établi. Dans sa maison de verre, la lumière d’hiver et la lumière d’été font palpiter la vie à l’intérieur des pierres, suggérant des compositions audacieuses mais toujours follement élégantes.

Des bijoux façonnés à la main

Ici, chaque bijou est une pièce unique, réalisée à la main, d’où cette légère asymétrie et ces petites aspérités qui donnent du charme. Les montures en platine, or blanc ou or jaune exclusivement – elle n’a pas voulu céder à la mode de l’or rose – sont toujours travaillées en contraste mat et brillant, avec un léger sablage des parties mates. La créatrice fait fondre son propre or, dont le côté « citronné » est unique et lumineux.

Des inspirations comme un voyage dans l’histoire

Le style d’Hélène Courtaigne Delalande est très reconnaissable par son travail de l’or baroque, martelé, texturé, sculpté. Ses inspirations sont multiples, puisées dans la Grèce antique, le Moyen-Âge, Byzance, l’Amérique du Sud ou le style étrusque de la granulation. Anneaux irréguliers, comme patinés par les siècles, lourdes bagues aux godrons plantureux, constructions architecturées dont l’aspect bosselé du fait main réchauffe la géométrie, colonne dorique qui s’enroule sur le doigt… Chaque pièce convoque notre imaginaire.

Opulence et féérie des couleurs

Plus que tout, la joaillière aime composer des ensembles de couleurs qui se répondent et se réchauffent, font naître des compositions insoupçonnées. Tel ce grenat hessonite miel rosé entouré de topazes impériales en dégradé. Sur une autre bague, c’est un flamboyant bouquet de cabochons feu et framboise, grenats, spinelles, rhodolites, que l’on admire. Sur une autre encore, ce sont des pierres différentes aux tonalités bleu glacier qui sont serties sur de l’or blanc.
Arrive sur la table un festival de pierres vertes, des tourmalines, des grenats, des chrysoprases, des émeraudes… Et surtout des opales du Pérou qu’Hélène Courtaigne Delalande adore pour leur subtile couleur turquoise bleu vert. Elle avoue acheter toutes celles qu’elle voit passer.

Vendre sur Internet ?

Internet ? Oui bien sûr ! Hélène Courtaigne Delalande a trouvé des collectionneurs fidèles grâce à son site. Mais elle a aussi développé toute une collection de bijoux à partir de 300 €. On y retrouve toujours son style, l’asymétrie, les deux textures d’or, les pierres, surtout des diamants. Si les bijoux sont plus fins, ils ne sont jamais banals. Ils conviennent à de jeunes clients ou pour des bagues de fiançailles, des alliances, des anneaux que l’on peut empiler.

Avec leurs formes généreuses, les créations d’Hélène Courtaigne Delalande se passent de tout autre bijou. Elles sont une parure en elles-mêmes et apportent du sens dans un monde où le bijou se réduit trop souvent au minimal. I.H.

www.helenecourtaigne.com