Garel Paris, Iza. B et Elsa Lee présenteront leurs nouveautés lors du salon Fashion Paris prévu fin février. Un moyen pour Elsa Groupe de mettre en avant la complémentarité de ses marques et de consolider leur positionnement auprès des bijoutiers-joailliers indépendants. Entretien avec Vincent Péquignet, directeur commercial de ce réseau.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Elsa Groupe, avec ses trois marques Garel Paris, Iza. B et Elsa Lee, n’était guère présent sur les salons ces dernières années. Pourquoi participez-vous à la prochaine édition de Fashion Paris qui se tiendra du 26 au 28 février 2022 ?
VINCENT PÉQUIGNET : Ce sera la deuxième fois que nous participons à cette manifestation professionnelle créée par Frédéric Bleu. Elle nous a vite intéressés car elle est très qualitative et elle correspond bien à notre positionnement. C’est pour nous l’occasion de rencontrer un grand nombre de nos partenaires revendeurs, de prendre de nouveaux contacts, et bien sûr de dévoiler nos nouveautés, principalement celles de Garel Paris et d’Iza. B, qui sont les fers de lance d’Elsa Groupe.
L’OHB : Précisément, quelles nouveautés seront présentées ?
V. P. : Garel Paris dévoilera de nouvelles parures ornées de diamants dans sa collection phare Envol mais proposera aussi, dans sa gamme Nénuphar, des pièces avec des pierres précieuses de couleur. De son côté, Iza. B exposera ses nouveaux modèles avec des diamants et des perles de Tahiti qui sont sa spécificité. Enfin Elsa Lee, qui travaille avec de l’argent rhodié et de belles pierres de synthèse, sera présente avec la nouvelle collection Clear Spirit.
L’OHB : Quel est le positionnement de chacune de ces marques ?
V. P. : Les trois marques sont complémentaires. Travaillant des matières différentes, elles occupent chacune des segments de marché spécifiques. Positionnée sur l’entrée de gamme, Elsa Lee vend des bijoux entre 39 et 150 euros. Au-dessus, entre 150 et 650 euros, Iza. B propose des modèles à base d’argent rhodié et de matières naturelles dont des perles de Tahiti et diamants. Enfin Garel Paris occupe le haut de gamme, entre 650 et 5000 euros, et même au-delà, avec des bijoux en or 18 carats ornés de pierres précieuses, à commencer par des diamants.
L’OHB : Dans quel type de magasins est vendue chacune de vos trois marques ?
V. P. : Nous travaillons avec près de 300 détaillants. Notre réseau est majoritairement constitué d’horlogers-bijoutiers indépendants qui possèdent une ou plusieurs de nos marques. Afin d’augmenter notre visibilité nous avons également notre propre réseau constitué de 4 boutiques Garel au cœur d’emplacements prestiges à Paris, Lyon et Bordeaux ; ainsi que d’un réseau au sein des grands magasins Galeries Lafayette et Printemps (10 corners Garel, 28 corners Elsa Lee et 21 corners Iza-b). Nous continuons de développer notre partenariat auprès des grands magasins et 4 ouvertures sont prévues en 2022.
L’OHB : Pouvez-vous nous rappeler comment s’est constituée Elsa Groupe ?
V. P. : Elsa Groupe a été fondée en 2009 par la créatrice de bijoux franco-chinoise Elisabeth Chow Faivre qui avait lancé en 2008 la marque Elsa Lee. Au départ Elsa Groupe ne comprenait qu’Elsa Lee. Mais, dès 2010, Elisabeth Chow Faivre y a ajouté Garel Paris, marque qu’elle a rachetée à Jean-Marc Garel qui l’avait créée en 1986. Puis en 2016, elle a repris Iza. B fondée par Isabelle Bousquet en 2010.
L’OHB : Comment s’est passée l’année 2O21 pour Elsa Groupe ?
V. P. : Après une année 2020 très dure, 2021 s’avère être un excellent cru malgré le confinement d’avril. Notre activité affiche une progression à deux chiffres. C’est exceptionnel.
L’OHB : Quels sont vos projets pour 2022 ?
V. P. : Nous continuons de renforcer nos fondamentaux pour nos trois marques en créant des nouveautés et nous travaillons sur un nouveau site internet pour Garel Paris qui devrait voir le jour mi-2022. Mais notre priorité est de consolider et développer nos partenariats avec les horlogers-bijoutiers. C.N.
