Les 14 et 15 septembre se tiendra la troisième édition du salon professionnel belge, à Wavre, près de Bruxelles. Charlotte Scheldeman, co-organisatrice avec son père Manuel et sa sœur Josephine, revient sur la genèse de Gem d’or et sur ses ambitions.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Gem d’Or est un tout jeune salon. Comment a-t-il vu le jour ?
CHARLOTTE SCHELDEMAN : Après le covid, il n’y avait plus de salon pour les professionnels HBJO en Belgique. Mon père, qui est à la tête d’une entreprise de fabrication de bijoux basée à Courtrai près de la frontière française, a ressenti un manque et a souhaité que la profession puisse à nouveau se réunir. C’est ce besoin d’échanges et de rencontres qui l’a amené à créer en 2023 le salon Gem d’Or à Wavre, au sud de Bruxelles.
L’OHB : Quelles sont les caractéristiques de ce salon ?
C. SCHELDEMAN : C’est un évènement à vocation annuelle qui se tient dans un bâtiment ultramoderne et sécurisé, baptisé la Sucrerie. Installé sur une ancienne friche industrielle, ce lieu est facile d’accès et dispose d’un grand parking gratuit. Le salon est organisé de manière très professionnelle avec un positionnement haut de gamme.
Au-delà de l’aspect commercial propre à tout salon, il y a l’envie de fédérer une communauté. Tout est fait pour rassembler la profession dans une ambiance conviviale et intimiste favorisant les contacts et les échanges d’expériences. Pour les visiteurs tout est gratuit, même les repas et le champagne puisqu’ils sont pris en charge par les exposants.
L’OHB : Combien d’exposants et de visiteurs attendez-vous ?
C. SCHELDEMAN : L’an passé nous avons eu près de 80 marques présentes parmi lesquelles beaucoup d’origine belge mais aussi française, comme Outilor, Mille et une Perles ou encore Herbelin, et même d’autres nationalités comme Festina et Studex.
Beaucoup ont prévu de revenir cette année et d’autres les rejoindront parmi lesquels Bloch & Co, Lyon Alliance Brillants, Ponce, Cas Bernard… Il y a donc, vous l’avez compris, aussi bien des marques de bijoux et de montres que des marques d’équipements et de matériel, mais aussi de logiciels ou encore de services divers associés au secteur HBJO.
Coté visiteurs, on a compté en 2024 près de 300 personnes et nous espérons que ce chiffre augmentera cette année.
L’OHB : Quelles sont les clés de succès des deux premières éditions ?
C. SCHELDEMAN : L’organisation, à la fois très professionnelle et flexible sur les demandes des exposants, y est pour beaucoup. Le fait que le salon ait été créé par un professionnel de la bijouterie n’est sans doute pas non plus étranger au succès.
Mon père, fils et petit-fils de bijoutiers, est à la tête d’une entreprise, Scaldis, présente à la fois dans la fabrication de bijoux, la distribution en tant que grossiste et la vente au détail avec une boutique. Il connaît donc très bien l’univers HBJO, les problématiques et les besoins.
L’OHB : Avez-vous prévu d’organiser des ateliers ou des conférences durant le salon ?
C. SCHELDEMAN : Il est encore trop tôt pour annoncer notre programme sur les animations que nous voudrions proposer. Je peux juste vous dire qu’il y aura un atelier avec des démonstrations de taille de diamants.
L’OHB : Quels moyens vous donnez- vous pour davantage faire connaitre le salon ?
C. SCHELDEMAN : Nous communiquons sur les réseaux sociaux, sur des magazines comme L’Officiel Horlogerie & Bijouterie, nous faisons du marketing et du sponsoring, et enfin nous travaillons avec Frédéric Bleu, organisateur lui-même du salon Fashion Paris, qui intervient comme consultant.
L’OHB : Quelles sont vos ambitions à moyen terme ?
C. SCHELDEMAN : Nous voulons que ce salon soit plus qu’un événement commercial. Gem d’Or a vocation à devenir un rendez-vous incontournable pour la profession HBJO, non seulement belge, mais aussi luxembourgeoise et française.
C.N.
Contact : Charlotte Scheldeman
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+32 56 22 54 28
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