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86 - sept / oct 2014

J oaillerie

Etats-Unis

Le FMI et la FED ont coup sur coup abaissé leurs prévisions de crois-sance de 3 % à un peu plus de 2 %, à cause d’un hiver rigoureux très énergivore. Cependant, les indica-teurs de l’emploi et de la produc-tion industrielle ne sont pas si néga-tifs. Malgré l’atonie de l’activité de construction résidentielle ou la rela-tive faiblesse de la demande étran-gère, les conditions sont réunies pour une croissance solide.

Pays émergents

Les enquêtes de conjoncture se situaient toujours à un niveau bas en mai 2014. Même si la compétiti-vité-prix de ces économies est tou-jours bonne, l’activité conserverait un rythme ralenti. Les importations progresseraient à un rythme plus modeste (environ +1,6 % par tri-mestre contre +2,2 % en moyenne entre 2000 et 2008).

Sources : INSEE, le Figaro, le Point, les Echos, le Monde, l’Expansion, le Temps

Grande-Bretagne

Forte d’un rebond de la consom-mation et du marché immobilier, la Grande-Bretagne revoit son objec-tif de croissance et table sur une hausse de 2,7 % en 2014. Il s’agit de la plus forte révision à la hausse de la croissance entre deux budgets depuis au moins trente ans. Malgré tout, le pays reste encore lourde-ment endetté.

Espagne

Le PIB espagnol a progressé de 0,4 % au premier trimestre et devrait aug-menter de 1,2 % sur l’ensemble de l’année. Mais le taux de chômage est toujours au plus haut en Europe, à près de 26 %, et ne devrait repasser sous les 20 % qu’en 2017. L’emploi ne répond pas à la - très mince - reprise.

Italie

« En 100 jours, Mateo Renzi a déjà changé l’Italie » titrait le Figaro. Après avoir réduit les impôts des entreprises et des ménages modestes, Renzi a lancé un programme pour le travail des jeunes, où le chômage atteint le niveau record de 42 %. D’ici 2015, 110 provinces seront supprimées, écono-misant 3 000 postes de fonctionnaires.

France

Les exportations françaises ont for-tement ralenti à destination de nos partenaires extra-européens. Le PIB croîtrait de 0,7 % en 2014, après +0,4 % en 2012 et 2013 . Le pouvoir d’achat des ménages s’améliore trop faiblement pour conduire à une franche accélération de la consom-mation, et les investissements en logements neufs continuent de se replier. La légère hausse attendue de l’emploi proviendrait exclusive-ment des emplois aidés dans l’ad-ministration.

Allemagne

L’activité positive au premier tri-mestre 2014 (+0,8 %) a été soutenue par le rebond de la consommation des ménages et le dynamisme de l’investissement dans la construction.

Sur l’année, la croissance sera de 1,9 %, et les prévisions sont de 2 % sur 2015. La mise en place d’un salaire minimum, qui concernera 4 millions de travailleurs, est en revanche considérée comme un futur frein à la croissance.

Conjoncture