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« Previous Page Table of Contents Next Page »82 - janv / fév 2014
J oaillerie
du métier
Structurer la profession
Ce bouleversement du marché est venu s’ajouter à d’autres mutations, sur lesquelles la BJOP s’est penchée en détail. Pour renforcer une filière composée d’acteurs de structures très différentes, dont beaucoup de petite taille, un Plan Impulsion a été lancé dès 2010 par la BJOP, visant essentiellement à l’amélioration des relations donneurs d’ordres/sous-trai-tants, la mise en avant des modèles économiques performants, le déve-loppement durable, la formation et l’innovation. Ainsi, le rapport préco-nise certains rapprochements sous-traitants/ateliers/industriels suivant la taille et la spécificité de chacun, afin d’atteindre une taille critique face aux exigences accrues de délais, de coûts et d’innovation des donneurs d’ordres. Dans certains domaines, une mutualisation des ateliers per-
mettrait de gagner en efficacité et en coût (immobilier, sécurité).
Garantir les relations entre professionnels
La BJOP a mis en place une Charte de Bonnes Pratiques en septembre 2011 sur le modèle de celle de la filière Mode et Luxe (2010). L’objectif est d’évaluer les rapports donneurs d’ordres/sous-traitants et de créer des comités stratégiques de filières
qui veillent à garantir de bonnes pra-tiques dans ce domaine.
Mieux former
Les filières de formation ont éga-lement été renforcées, le BMA devenant le diplôme de référence du niveau d’un bac professionnel, avec un niveau de qualification plus élevé . Toute la chaîne de valeur
de la fabrication y est désormais enseignée. Quant au DMA, il a un niveau équivalent à un Bac + 2. La demande d’artisans bien formés est forte dans le secteur et parfois difficile à satisfaire. Pour preuve, le
taux d’employabilité est de 100 %.
Actuellement cinq établissements parisiens et 13 autres en province se partagent la formation du secteur.
Soutenir les projets de développement responsable et durable
La BJOP apporte déjà son soutien et sa participation à de nombreuses ini-tiatives : REACH, Kimberley Process, RJC, label Joaillerie de France, Affichage Environnemental, traça-bilité de l’or et des pierres,… Le RJC compte plus de 450 membres, dont 43 en France, qui ont engagé leur responsabilité économique, sociale, éducative, environnementale et managériale. Le label Joaillerie de France appose son propre poinçon, une garantie de « Made in France ». Il y a aujourd’hui 47 labellisés. Quant à la traçabilité des métaux et des pierres, le sujet est plus complexe, à cause de la multiplicité des acteurs, à la diversité des filières, aux conflits d’intérêts,... Voir à ce sujet notre article sur l’or de Guyane (N° NOV-DEC 2013), et sur la traçabilité des pierres de couleur, ou le question-nement régulier des diamantaires sur l’ « étanchéité » du processus de Kimberley. Cependant, d’après le rapport, le souci d’une plus grande transparence et d’une réelle traça-bilité est de plus en plus palpable, et devrait contribuer à faire infléchir - lentement - les pratiques dans ce domaine. ■ I.H.
L’UFBJOP©BJOP
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