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activité horlogère de la Franche-Comté, vieille de plus de deux siècles, débute en 1752 lorsque des horlogers suisses viennent s’y installer. Aujourd’hui la région est le premier pôle horloger français, avec 47 établissements et la moitié des emplois du secteur dans le pays. L’industrie horlogère suisse draine chaque jour 12 000 frontaliers, tandis que 2 000 per-sonnes travaillent côté français. La Franche-Comté peut se vanter d’avoir de belles marques en horlo-gerie, telles que Lip jusqu’en 1977, les Ateliers L. Leroy, une référence en matière de complication horlogère. Emile Pequignet, qui développe en interne son Calibre Royal, reconnu par tous les professionnels comme un très beau calibre, Maty, qui emploie 600 personnes et assure la totalité de son SAV montres et bijoux sur place. Ou Michel Herbelin, société familiale depuis 1947, repré-sentant 30 % du marché horloger français dans sa gamme de prix. Une unité Audemars Piguet, Seiko, Dodane, Yema, Festina, sont égale-ment implantées dans la région. De petits ateliers, discrets mais talen-tueux et prospères, comme Jean Muller, designer et développeur, ont aussi noué des partenariats avec les grands horlogers suisses. Le voisin helvète, dont les offres d’emploi dans le secteur ont augmenté de 52 % en un an, apprécie la main-d’œuvre hautement qualifiée venue