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« Previous Page Table of Contents Next Page »91 - sept / oct 2013
Chine
Avec un taux de croissance entre 7 et 8 %, la Chine arrive tout juste à maintenir son niveau de crois-sance, peine à offrir du travail aux jeunes diplômés qui arrivent sur le marché de l’emploi et à créer les 15 à 20 millions d’emplois nécessaires à absorber une main-d’œuvre en dés-hérence. La demande occidentale ralentissant, le pays a compensé le manque à gagner en lançant de grands chantiers (immobilier, indus-trie, infrastructures) pour maintenir l’activité, mais se trouve très endetté. Une spirale dangereuse qui peut expliquer les tensions avec l’Europe sur les capteurs solaires, les aciers, les vins,… la Chine étant prête à tout faire pour éviter l’explosion sociale. Car malgré ses milliardaires et son appétit pour les produits de luxe, la Chine reste un pays très pauvre.
Japon
Le FMI salue la nouvelle politique économique du gouvernement japonais, l’« Abenomics », qui fait remonter la production et la consommation. Mais il pointe des « risques considérables » si rien n’est fait, en parallèle, pour réduire la dette publique. Il pousse le pays à ne pas relâcher les réformes et pointe le danger qu’il y aurait à «ne pas prendre de mesures budgétaires concrètes pour réduire la dette publique», et à reporter la hausse des taxes sur la consommation de 5 % à 10 % annoncée en deux étapes,
de 25 ans, le taux de chômage atteint même la proportion sidé-rante de 57,2 %. Pour la première fois depuis des décennies, la population espagnole est en baisse. Les émigrés repartent et les Espagnols tentent de s’expatrier au Brésil et au Mexique.
Grande-Bretagne
Deux agences de notation ont abaissé la note de la Grande-Bretagne dernièrement , mai s
Moody’s insiste toutefois sur la soli-dité de l’économie britannique, « hautement compétitive » et « bien diversifiée ». « La solvabilité de la Grande-Bretagne reste extrême-ment élevée », a insisté l’agence. En rythme annuel, la croissance ressort à 0,6 %, sa meilleure performance depuis la fin 2011. La croissance du premier trimestre a été tirée par les services et par un rebond de la pro-duction de gaz et de pétrole en mer du Nord.
Etats-Unis
D’après l’OCDE, le PIB de la zone euro chutera de 0,6 % en 2013, alors que la croissance américaine sera de 1,9 % cette année et de 2,8 % en 2014.
L’écart se creuse entre la zone euro et les États-Unis, d’après l’OCDE, car le nettoyage du secteur financier a eu lieu aux États-Unis, pas en Europe, et la rigueur budgétaire est plus forte en Europe qu’aux États-Unis.
Allemagne
L’Allemagne s’offre le luxe de revoir sa croissance en hausse pour 2013 :
0,5 % au lieu de 0,4 %. L’inflation et le chômage devraient baisser, le pouvoir d’achat augmenter. Selon le gouvernement, les perspectives sont bonnes pour 2014 : la croissance devrait s’établir à 1,6 %, le nombre de chômeurs reviendrait de 2,9 mil-lions à 2,7 millions, et les revenus aug-menteraient de 2,8 %.
France
La France est bel et bien entrée en récession au premier trimestre 2013.
Selon l’Insee, le PIB s’est contracté de 0,2 % pour le deuxième trimestre consécutif. Le pouvoir d’achat des ménages a rebondi de 1 %, après une fin d’année catastrophique due à de fortes hausses d’impôts (+4,1 %), à la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et à la contribution exceptionnelle sur la for-tune principalement. Sur l’ensemble de l’année, le PIB devrait baisser de 0,1 %, selon l’Insee, une prévision en ligne avec celles de la Commission européenne et du FMI.
Espagne
Plongée dans une profonde réces-sion, l’Espagne, quatrième écono-mie de la zone euro, dépasse les 6 millions de chômeurs pour la pre-mière fois dans son histoire (+800.000 en un an !). Chez les jeunes de moins
Conjoncture
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