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des détaillants

- sept / oct 2013 72

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Vous faites de la vente et réparation et vous êtes seu tenir votre bijouterie, ç beaucoup pour un seul ho pourquoi ne pas embauch V

incent Dionisi : Parc je fais un chiffre d’a suffisant pour vivre rectement mais insuffisant embaucher. Il est vrai q personne supplémentaire rerait plus de trafic sur la tique, mais cette théorie plus valable aujourd’hui. manière de travailler a ch l’activité est trop irréguliè saisonnière. Avec l’inf récente et régulière des ma premières, la trésorerie es tendue. Alors, seul, je ma des ventes, parce que je pas le temps de mieux tra mes clients, pas le temp faire des devis, pas le t d’effectuer certaines ré tions que j’envoie e traitance… En temps no prendrais le risque d’embaucher, mais pas maintenant, ni en restant dans cette rue qui est devenue plus propice à des activités artisanales que strictement commerciales.

L’OHB : Comment voyez-vous l’évolu-tion du petit détaillant en centre-ville ?

sion, je pense que les grandes enseignes seront dans les centres commerciaux et en centre ville, ce sont les bijouteries haut de gamme qui vont récupérer les grandes marques. Les petits bijoutiers ne pouvant plus les conserver. Pour exemple, je distribue Calvin Klein depuis 6 ans et suis en progres-

sion constante de CA sur la que et pourtant je vais la dre car je ne rentre plus dans s critères d’attribution. De me j’aurais aimé prendre autre marque horlogère à e notoriété, mais on est traint d’en prendre plusieurs fois. Or vu le coût d’implan-on de chacune, c’est impos-e pour moi. Je vais donc dre du chiffre d’affaires.

HB : Face à ces difficultés, lle vision avez-vous de votre nir ?

Dionisi : Les solutions ne sont évidentes. Je pourrais réin-ir là où est le marché, ndre une surface plus impor-e dans le nouveau centre-d’Agde. Mais une bijouterie un commerce qui nécessite certain investissement finan-. Même à 1€ le fonds, il faut e façon 200 000 € à 300 000 € k. Donc je vais fermer en fin d’année.

C’est dommage, car j’ai toujours l’envie de faire ce métier où lorsqu’un client entre dans votre boutique, il ne dit jamais « j’ai besoin de » mais « j’ai envie de ». Faire rêver les gens, n’est-ce pas un des plus beaux côtés de ce métier. ■

M.T.

Le blues du bijoutier

Vincent Dionisi, horloger diplômé, a deux boutiques à 50 mètres l’une de l’autre en centre ville d’Agde, une bijouterie traditionnelle et une de fantaisie haut de gamme. Leurs belles vitrines attirent les clients mais à l’intérieur notre bijoutier a le blues. Car être bijoutier en centre ville s’apparente plus aujourd’hui à un combat quotidien qu‘à l’histoire d’une passion pour un métier. Récit.