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débat

- mai / juin 2013

la demande d’une clientèle dont

le pouvoir d’achat était en berne. Donc, il y a eu une forte pression à la baisse des prix sur les fabricants et on a vu apparaître des « petits » produits en or 375 °/°° pas chers et peu qualitatifs. Or, chacun sait que certains alliages sont à éviter, car ils rendent l’or fragile et cassant. Les bijoutiers se sont fait piéger par cette marchandise. Chez H Gringoire, nous nous sommes d’emblée positionnés sur le milieu haut-de-gamme avec la collection Golden 9, et avec un or 375 °/°° de bonne qualité. Car si nous tenons compte de la nouvelle contrainte de budget des clients, nous voyons aussi qu’il peut y avoir un nouveau marché. L’or 375 °/°° est une opportunité formidable ! Il peut

nous permettre d’approcher une nouvelle cible qui ne recherche pas forcément un petit prix : la femme qui veut se faire plaisir, qui recherche du volume, du chic, de la créativité. Cette clientèle est aussi celle de Golden 9. Avec cette gamme, nous offrons aux bijoutiers une PLV de qua-lité, de l’information, de la commu-nication sur ces nouveaux produits. Nous leur disons qu’il faut réellement investir en temps et en communica-tion sur ce nouveau créneau. Notre stratégie est d’ailleurs de monter en gamme, car nous allons lancer de nouveaux produits en or 375 °/°° et diamants. » ■

Gérard Flamme, Directeur de l’Institut National de Gemmologie Pourquoi pas ? C’est un nouveau marché qui s’ouvre

une polémique sur l’appellation et la alité, mais l’or 375 °/°° ne corres-nd-il pas à une nouvelle clientèle ne peut plus s’offrir de bijou en carats ? Le responsable de ce senchantement du marché est coût exorbitant de l’or plus que r 375 °/°°. A noter d’ailleurs que ui-ci a aussi détrôné le plaqué or. uvre un nouveau créneau, gar-ns-nous de ne pas passer à côté, mme nous sommes un peu entrain le faire avec les AOC pour les vins, campant sur nos positions. Par tra-on, les Français sont élitistes cultu-ement, socialement, et veulent

conserver ce qu’il y a de meilleur et de plus haut-de-gamme. C’est bien, mais il faut aussi voir l’évolution du marché, sous peine de perdre des places. En Allemagne et en Grande-Bretagne, ce nouvel or ne pose pas de problème. En joaillerie, comme en horlogerie, on remarque une bipolarisation croissante du marché, le haut-de-gamme et le bas-de-gamme progressent, pas le milieu-de-gamme. L’or 9 carats appartient à la catégorie access qui a un vrai potentiel dans ce contexte. » ■ I.H.

Yvan Le Dour, PDG de H Gringoire Halte au feu !