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81 - mars / avril 2013

L’or 375 ‰ prend une place prépon-dérante dans le marché de la consommation française avec une multiplication de 2,5 du nombre de ses pièces vendues, 4,2 millions, même si sa situation reste encore à inventer. Le 9 carats se cantonne encore dans les produits à petits prix, mais il pourrait poursuivre sa progres-sion en 2013.

Cependant l’or 375 ‰ serti d’oxydes ne vient pas concurrencer les hauts titres comme l’or 750‰ ou le platine, toujours associés aux pierres pré-cieuses. En valeur, les ventes de bijoux en or 750 ‰ : 1,9 milliards d’euros en 2012 - représentent tou-jours l’essentiel du marché.

Le marché français est à la veille d’un défi à relever pour 2013, quant au positionnement des différents titres d’or : 9 et 18 carats. Les bijoux en argent ont continué de gagner des parts de marché en 2012 avec 19,6 % du total des ventes en valeur et près de 30 % en volume, de même que les bijoux fantaisie.

L’horlogerie

L’année 2012 a été positive pour les ventes de montres. En valeur : 1,4 mil-liards d’euros en 2012 (+ 4 %), en volume : 14,1 millions de montres (+ 1 %).

L’horlogerie reste un marché floris-sant, avec des cibles nouvelles comme le marché des montres fémi-nines de plus en plus techniques et de plus en plus chères. ■ N.K.

Les ventes des bijoux de plus de 3000 €, ont augmenté de 8 % tandis que l’horlogerie réaffirme la puis-sance de ses parts de marché, en nombre comme en chiffres. On note un changement très impor-tant dans les comportements d’achats des français.

- Les grandes surfaces subissent une baisse de 7 %

- Les bijouteries multimarques ont perdu 2 % de leur CA.

- Tandis que les marques de luxe confirment le succès des ventes

de leurs produits marketés dans leur magasin en propre, où sévis-sent offre homogène et prix élevés. - Les consommateurs reportent leur intérêt sur la belle fantaisie, le bijou mode, fabriqué en France, ou en Europe.

De nouveaux circuits de distribution apparaissent comme : les artisans, les magasins de prêt-à-porter et le web qui affiche une forte poussée

avec +4 % pour le bijou, et +6 % pour les montres.

L’érosion du nombre des points de vente s’accroît avec une disparition de 1000 magasins en 10 ans, ce qui confirme la régression des généra-listes.

9 carats ou l’or 375 ‰

La taille du marché de la bijouterie s’est sensiblement réduite avec 3,6 milliards d’euros en 2012, soit un repli de près de 5 % par rapport à 2011. Cette baisse est due à la présence du 9 carats, et à la situation de crise, installée depuis avril 2012.

Analyse des chiffres de l’année 2012

L’intérêt mondial pour le savoir-faire français est en hausse, avec une production de 2,1 milliards d’euros de CA, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2011. Les petites entreprises sont recherchées et pro-duisent !

Dans la même veine, les exporta-tions, qui ont progressé de 24 % avec 5 milliards d’euros, confirment l’intérêt mondial pour la fabrication made in France.

Les ventes en France

Elles s’élèvent à 5,3 milliards d’euros,

avec une baisse de 2 % par rapport à l’année 2011. Jusqu’en avril 2012, la progression de la consommation était aussi florissante qu’en 2011, puis la détérioration de la conjoncture économique, adossée à l’inquié-tude des consommateurs, a brutale-ment fait chuter la consommation, qui est cependant repartie en décembre avec une nette prédilec-tion pour l’or 375 ‰.

La distribution HBJO a poursuivi sa polarisation en 2 univers de plus en plus distincts :

- un univers « luxe / haut de gamme », en progression, grâce aux marchés asiatiques.

- Un univers « diffusion », moins dyna-mique - qui souffre de la situation économique tendue et qui s’accom-pagne d’une diminution du nombre de points de vente généralistes.

Bilan 2012

Les chiffres tant attendus de l’année 2012, délivrés par la Société Panel 5 après une analyse pertinente du monde de la bijouterie-joaillerie-horlogerie en France, présentent un marché en pleine mutation mais également en bonne santé malgré la crise.