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ette première formation avait pour objectif de familiariser les effectifs douaniers dans le cadre de la lutte anti-contrefaçon touchant au domaine de la haute horlogerie et de l’industrie horlo-gère, tant au niveau de la production que de la distri-bution. La journée de travail s’est déroulée mercredi 7 décembre et la formation a été dispensée par Fabrice Guéroux, expert en contrefaçon horlogère, auteur de « Vraies et fausses montres » (Watchprint) et président de l’association Truetime.

Cette formation a été initialisée par la Direction Régionale des Douanes de Paris, une idée particulière-ment pertinente quand on sait que la qualité de fabri-cation des produits contrefaits bénéficie depuis quelques années de moyens de production importants et que l’identification des pièces horlogères devient au fil du temps de plus en plus difficile. Afin d’écouler leurs produits, des montres issues de la contrefaçon sont aujourd’hui distribuées en masse, et envoyées à des particuliers par des organisations criminelles qui utilisent de plus en plus l’expédition par colis, et ce grâce aux ventes sur Internet.

Les effectifs douaniers (près de 30 agents) ont ainsi pu se familiariser avec la haute horlogerie (plus de 15 marques) puis avec la contrefaçon.

Si aujourd’hui la Chine réalise des progrès dans la lutte contre la copie et le respect de la propriété intellec-tuelle, il est important de mentionner que la deuxième économie mondiale est à l’origine de 85% des produits contrefaits saisis aux frontières de l’UE (cf le rapport publié le 14 juillet par la Commission européenne - Bruxelles). ■ N.K.