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60 - mars / avril 2012

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : PERJES Sécurité est le spécialiste de la vitrine sécurisée, mais votre entre-prise peut-elle adapter des vitrines blindées à un mobilier existant ? P

erjes : Oui c’est possible. Tout dépend de la configuration des vitrines existantes. Après une étude préalable, nous allons déterminer la résistance des sup-ports en place, car les vitrines sécu-risées sont nettement plus lourdes que celles en verre sécurit. Le cas échéant, elles sont posées au sol, fixées et habillées.

L’OHB : Quels sont donc les élé-ments déterminants ?

Perjes : Une vitrine doit posséder un ancrage au mur et au sol, et c’est le cas dans la majorité des boutiques. Il est évident que sans ces condi-tions, il serait inutile de sécuriser une vitrine si le malfaiteur peut l’empor-ter « sous le bras ».

D’autre part, quand vous ouvrez une porte, tout le poids se transfère vers l’avant, il faut donc une solidité de l’ensemble et, vu les contraintes matérielles, la moindre prise de jeu entraînerait des défaillances. Il ne faut pas oublier qu’une porte blin-dée pèse trois fois plus lourd qu’un matériel classique.

L’OHB : Comment faites-vous pour adapter votre matériel à une vitrine existante ?

Perjes : Nous fabriquons unique-ment le cadre avec du verre SP15 ou SP10, le montant et le dormant. Mais toujours après une étude de notre part sur le matériel existant. Il est dans l’intérêt du client et du nôtre d’entreprendre une transfor-mation s’il n’existe aucune contre-indication. J’affirme même que nous n’accepterions pas une instal-lation qui ne garantirait pas une réelle fiabilité.

L’OHB : Vous refusez tout compro-mis qui pourrait faciliter une installa-tion ?

Perjes : Sans aucune hésitation, je le confirme ! Depuis que PERJES est sur ce marché spécifique, nous avons choisi une ligne directrice claire et précise de ne jamais « bricoler », quelle qu’en soit la raison. D’ailleurs nos systèmes ont été mis à l’épreuve plusieurs fois et ont parfaitement répondu aux exigences du cahier des charges.

L’OHB : PERJES est connue par les entreprises multi-magasins et le haut de gamme, mais pouvez-vous répondre à des demandes où le budget est nettement plus serré ?

Perjes : Comme nous l’avons évoqué, il est possible d’adapter une vitrine sécurisée à un mobilier existant, sachant que cette « vitrine adaptée » est moins onéreuse qu’une vitrine coffre.

D’autre part, suivant le type de boutique, il n’est pas utile d’installer des vitrines sécurisées pour toutes les gammes de bijoux.

Nous avons des partenaires qui financent 100 % du TTC et certains Conseils Régionaux participent au financement.

L’OHB : En prenant le cas d’une petite installation - quelques vitrines - chez un détaillant, préconisez-vous aussi une gestion électronique des ouvertures ?

Perjes : Absolument ! C’est un élé-ment clé de la sécurité, il serait aberrant de pouvoir continuer à ouvrir toutes les vitrines en même temps. Cependant, nous préconi-sons et le client décide, mais il est plutôt rare qu’un bijoutier refuse d’écouter nos conseils. De plus, les assurances sont très attentives aux systèmes sécuritaires en place dans une boutique. ■ D.P.

Adapter des vitrines sécurisées au mobilier existant

PERJES Sécurité est aujourd’hui la référence de la vitrine sécurisée et coffre, l’en-treprise travaille pour les plus grands noms, mais une boutique au budget serré peut-elle aussi bénéficier du savoir faire Perjes ? Nous avons interrogé l’entreprise.

Perjes Sécurité

consultant de l’offciel H & B

Frédéric Legrand, directeur technique Perjes.